Et si c’était un adieu ? Des images comme des sensations. La rage de Seko Fofana, frappant furieusement le blason sang et or de sa main, un but précieux, un bijou, sa spéciale, passements de jambes, frappe enroulée dans le petit filet pour débloquer enfin un match tendu (1-0, 66e). Tout un stade aux aguets qui sait qu’il va déclencher sa frappe ; et qu’elle va rentrer comme à Saint-Étienne ou contre Lille en Coupe, la saison dernière. Le gardien breton le savait aussi d’ailleurs, il n’y a pourtant rien pu. Un dernier geste de classe avant d’exporter son talent dans ce très bon club européen que le milieu de terrain lorgne pour franchir, à 27 ans passés, un nouveau cap ?
Le public de Bollaert lui a réclamé de rester. Mais il faudra attendre la fin du mercato, jeudi à 23 h, pour être fixé sur l’avenir du capitaine du RC Lens. Sous contrat jusqu’en 2024, Seko Fofana a parfaitement respecté son deal avec le club artésien, qui a fait des efforts importants, son actionnaire et président Joseph Oughourlian en tête, en transfert comme en salaire, avec un contrat qui met le joueur à l’abri, de faire au moins deux ans avant de partir dans un grand club.
« Il y a des sollicitations. J’ai besoin de réfléchir »
Au micro de Canal +, samedi soir, à cinq jours de la clôture, Fofana, systématiquement sollicité sur le sujet depuis la reprise, a pour la première fois réellement laissé la porte ouverte. Si la tendance forte était qu’il reste, la fin du mercato peut faire grimper les offres, notamment anglaises. Des intérêts auraient surgi en milieu de semaine dernière. Pas celui du PSG d’ailleurs, où il ne figurerait pas dans la liste de renforts attendus par Christophe Galtier.
Il ne faut pas qu’il parte cette saison ,si on veut jouer l’Europe la saison prochaine.
J’espère qu’il restera mais je ne me fais pas trop d’illusions, surtout depuis son discours de samedi.
Je ne veux même plus parler de ce transfert qui se fera ou pas. Moi, j’attends maintenant le 1er septembre 23h00. Comme je l’ai toujours dit, j’espère qu’il restera avec nous. Maintenant lui seul sait ce qu’il va faire.