Franck Haise (entraîneur du RC Lens)
: « Il y a eu beaucoup d’émotions et surtout ça se termine sur des émotions très très positives, c’est encore plus plaisant. C’est aussi la magie de la coupe. Ça aurait été un très très beau match de championnat qui se serait fini sur un nul pas illogique. Lille a été très chirurgical sur nos erreurs. On a tout tenté, poussé alors que ça défendait bien en face. À la mi-temps, le scénario avec deux buts pris en cinq minutes alors qu’on avait fait de bonnes choses, les joueurs pouvaient être touchés. L’objectif était de montrer du caractère jusqu’au bout. On s’est aussi créé des occasions, on a créé du jeu. On avait un banc qui nous permettait d’espérer quelque chose. »
Corentin Jean (attaquant du RC lLens)
: « C’est un sacré scénario. Si le stade avait été plein, on aurait vécu un truc incroyable. C’est la coupe, le retournement de situation est incroyable. À la mi-temps, on était frustrés, on méritait de mettre au moins un but. On a tout donné, on est revenus. Il y a eu des bruits partout sur ma situation, j’ai eu des discussions avec les dirigeants, ils comptent sur moi. »
Jocelyn Gourvennec (entraîneur du LOSC)
: « Je suis très déçu de ne pas être qualifié. Je me demande encore comment on ne peut pas être qualifié après le match. Faire ce match-là à l’extérieur, prendre le dessus et ne pas passer, se faire ramener à la fin. On peut se reprocher de ne pas s’être mis à l’abri, de ne pas avoir mis le 3e et le 4e buts qui nous tendaient les bras. On s’est donné les moyens, on leur a posé des problèmes. C’est comme ça que ça se passe en coupe. Je pensais qu’on avait le contrôle du match, mais sur un ballon qui traîne… Sur le contenu, compte tenu de nos difficultés de préparation, j’ai vu un LOSC conquérant, équilibré, j’ai vu beaucoup de bonnes choses. »
Jonathan Clauss
: « C’est énorme. On savait qu’on avait fait une première grosse mi-temps mais on n’a pas concrétisé nos occasions. Décembre était compliqué. À l’image de notre mentalité on n’a rien lâché. On a accroché les tirs au but et on passe. On savait que l’on était capable de revenir au score. À 2-1, on a remis un coup de gaz. Chapeau au groupe, on revient de loin. Il y a eu du doute et là on en sort grandi. »
Beaucoup d’émotion mais il va falloir apprendre à marquer les premiers si on ne veut pas avoir de mauvaises surprises…