Un mercato allégé se dessine

« Loïc Badé veut venir chez nous », a dit lundi Florian Maurice, le directeur sportif du Stade rennais, dans l’émission « Pleine lucarne ». « On n’est pas vendeur », a répliqué ce mardi Arnaud Pouille, le directeur général du RCL, tout en indiquant que les deux clubs continuaient d’entretenir des « relations courtoises ». Mais il a aussi glissé malicieusement que « Rennes ne place pas les mêmes indicateurs quand il s’agit de vendre Camavinga et d’acheter Badé ».

Rennes est le seul club qui se soit positionné concrètement sur un joueur lensois, « et plusieurs fois ». Lens ne mettra pas de frein à une volonté de départ d’un joueur dans le cadre d’une progression de carrière, à condition que le club s’y retrouve. Pour le moment, avec Rennes, les positions sont encore loin de s’accorder (Rennes propose 15 M€ pour le défenseur, là où le Racing demande 25 M€).

Si Badé part, il faudra le remplacer, et le club planche bien évidemment dans ce sens. Il travaille surtout pour renforcer deux autres secteurs : au milieu et sur le poste de piston gauche. « On ne fera pas pour faire, a précisé le coordinateur sportif, Florent Ghisolfi. On veut prendre des joueurs qui apportent quelque chose de différent, des profils qu’on n’a pas. » À gauche, les noms de Deiver Machado (Toulouse) et Birger Meling (Nîmes) circulent.

Le staff souhaite un noyau de 24 joueurs de champ et quatre gardiens. Il a déjà allégé son effectif (Tony Mauricio à Sochaux, Cheick Traoré à Dijon, Arnaud Kalimuendo de retour au PSG, Issiaga Sylla de retour à Toulouse, Tom Ducrocq prêté à Bastia), ce qui lui permettra de prendre des renforts sans nécessairement vendre d’abord.

Avec un groupe qui aura peu bougé, l’objectif cette saison sera de « se stabiliser et être dans la ligne de ce qu’on a fait depuis trois ou quatre ans », a souligné Arnaud Pouille, qui ne veut pas céder à la surenchère d’une extraordinaire septième place pour le promu de l’an passé.

« Le but, ce sont les 40 points du maintien le plus tôt possible. Ensuite, on verra », sourit Franck Haise, qui espère voir son équipe progresser « dans le travail de récupération et les attaques placées, tout en continuant à développer le jeu qui a fait son identité ».

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