Le PSG, Rennes, Monaco et désormais Marseille. En 2020 comme en 2021, le RC Lens aime les grosses cylindrées. Et sur le terrain d’un OM en plein doute, chahuté par ses supporters privés de stade et d’équipe performante, il l’a superbement illustré ce mercredi soir dans un stade Vélodrome balayé par le mistral, les inspirations et les accélérations des hommes de Franck Haise.
Domination
Si la première période fut assez terne, la seconde donna lieu à une véritable démonstration de la part des Nordistes qui ont dominé tous les secteurs du jeu. Et ont fini par s’imposer sans la moindre discussion. Ni la moindre frayeur.
Ils remontent à la 7e place et la confiance va crescendo alors que Nice est attendu dès samedi au stade Bollaert-Delelis.
La première période ne proposa donc pas vraiment de grandes envolées. Trois jours après Nantes, Franck Haise avait choisi de muscler son jeu en postant Haïdara dans le couloir gauche face à Thauvin, avec Medina de retour en défense et la paire Sotoca-Banza pour peser devant.
Et le RC Lens fut en effet d’abord très solide en ne concédant rien lors de ces 45 premières minutes où le match n’offrit tout au plus que quelques situations mais pas de réelles occasions. Les deux équipes se neutralisèrent dans tous les sens du terme, dans le partage du ballon mais aussi dans une certaine frilosité qui indiquait que chacun redoutait avant tout l’ouverture du score.
C’était timide donc, mais le Racing était en même temps bien présent dans le jeu et dans ses principes, avec la volonté de construire de l’arrière et de changer de rythme, ce qui ne convenait pas vraiment à des Olympiens obligés d’être vigilants.
Le retour de l’équipe magique du début de saison
Sur cette première période, Lens n’eut qu’un regret, celui de ne pas voir Banza aller au bout sur une récupération et une percussion inachevée dans la surface où il fut repris in extremis (26e).
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Ses bonnes dispositions dans le jeu, le Racing parvint à les imposer totalement en seconde période en se montrant plus audacieux. Il dicta sa loi dès la reprise et imprima un rythme trop élevé pour des Marseillais qui reculèrent et furent très vite privés du ballon. Ils ne le revirent qu’au fond de leurs filets.
En confiance, les Sang et Or poussèrent un peu plus encore et trouvèrent la faille sur une action d’école. Un bon décalage à gauche vers Haïdara, qui centrait vers la tête piquée de Banza au premier poteau (0-1, 59e).
C’était le coup parfait et derrière, on fut plus souvent près du 0-2 que de l’égalisation. Face à des Marseillais à l’agonie qui ne poussèrent qu’un tout petit peu dans les dernières minutes, Lens manqua le break par Banza (59e), Medina (61e) et surtout Kalimuendo (85e, 90e).
Sans conséquence puisque la victoire était déjà dans la poche. Bien au chaud pour un RC Lens qui est redevenu l’équipe magique du début de saison.
