« Tout le monde est sur la bonne voie », assure Jean-Louis Leca

Jean-Louis, comment jugez-vous le début de championnat du Racing ?

« Du seul point de vue comptable, deux points sur six possibles, on espérait mieux. Mais sur ces deux matchs, les contenus sont très bons, on reste sur la continuité de l’année dernière. Contre Saint-Étienne, on aurait pu le perdre, on est revenu deux fois, ça signifie aussi qu’on a d’autres qualités. On produit du jeu, on sait que notre jeu est d’aller vers avant et que parfois, il y a des couacs. Ça ne nous a pas empêchés de renverser la tendance. Il a juste manqué un but de plus pour une soirée parfaite. Mais je suis persuadé que les supporters, le club, tout le monde est sur la bonne voie. »

C’est difficile pour vous de replacer une défense qui a été pas mal retouchée ?

« Le plus difficile, c’est la langue ! Parfois c’est en espagnol, parfois en anglais… Après, non, on travaille beaucoup, on fait beaucoup de vidéo, on a quand même certains automatismes, et ça fait partie du job de devoir s’adapter. Mais cette richesse-là nous permet de performer quand on a des absents. »

« Ce sont deux jeunes joueurs, deux garçons qui amènent un plus à l’équipe. »

Quel regard portez-vous sur les deux nouveaux de cette défense, Christopher Wooh et Kevin Danso ?

« Ce sont deux jeunes joueurs, Chris un peu plus jeune, un fort potentiel. Il me fait penser à Loïc (Badé) quand il est arrivé l’an dernier, c’est à peu près le même parcours. Il est à l’écoute et s’est vite fondu dans le groupe. Athlétiquement, Kevin est encore un peu meilleur. C’est quelqu’un qui veut vite participer, ça se voit rien qu’à son envie de parler français sur le terrain pour vite s’adapter. Lui a déjà une grosse expérience, il a joué en Allemagne. Ils amènent un plus à l’équipe. »

Wooh semble impliqué sur les deux buts encaissés contre les Verts, c’est d’abord une question d’automatismes, de communication ?

« Ça se joue à rien du tout, à 1 m à droite, 1 m à gauche. Après la communication, c’est beaucoup plus facile à huis clos. Là, j’avais la sensation de crier de toutes mes forces et que personne ne m’entendait. Quand on joue un premier match à Bollaert devant quasiment 40 000 personnes et qu’on est impliqué au bout de 19 secondes sur un but – et il n’y a pas que Chris, on l’est tous – et qu’on sort sa prestation ensuite, c’est la preuve de quelque chose de fort, d’un gros caractère. Il est en plein apprentissage de la Ligue 1, tout ce qu’il fait, c’est bien. J’avais dit l’an dernier que si Loïc Badé ne faisait pas d’erreurs, il coûterait déjà 50 M € ! C’est à peu près la même pour lui. Le plus important, c’est qu’il n’y ait pas 11 mecs mais un groupe et un staff qui avancent ensemble pour ramener celui qui est dans la difficulté avec tout le monde et performer. »

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