Franck Haise a le choix et même l’embarras du choix, comme il s’en est félicité, ce vendredi, après un entraînement avec un groupe au complet, à deux jours du déplacement en Bourgogne. Une première cette saison.
Il peut ainsi compter sans réserve sur l’ancien milieu de l’Udinese, qui a signé le 18 août sous les projecteurs (transfert de 10 millions d’euros) avec l’envie de vite s’imposer. Mais a finalement dû ronger son frein, handicapé par les blessures, avec seulement 53 minutes de jeu en match officiel depuis son arrivée.
Sa rechute musculaire face à Bordeaux, le 19 septembre, juste après son entrée en jeu pour sa première sous le maillot sang et or, symbolise ses débuts lensois marqués par la poisse. Deux mois plus tard, après avoir pris le temps de se refaire une santé, elle n’est plus qu’un mauvais souvenir.
Franck Haise : « Il commencera un ou des matchs »
Après avoir retrouvé le terrain contre Reims, le 8 novembre (26 minutes de jeu), Fofana a enchaîné en amical contre Anderlecht, le 13 (63 minutes). Et peut désormais postuler à une place de titulaire. « Il est en effet apte à commencer. Et dans notre semaine à trois matchs, il commencera un ou des matchs », confirme Franck Haise.
Les planètes semblent donc enfin alignées et l’ex-Lorientais pourrait intégrer le onze de départ dès dimanche pour faire la paire avec Yannick Cahuzac, à son côté contre Anderlecht, de préférence à Cheick Doucouré, qui a peu joué avec le Mali pendant la trêve internationale (10 minutes), mais n’est rentré que jeudi.
Fofana, lui, est prêt. « Il n’est pas encore à 100 %, car il n’a pas enchaîné les matchs. Mais chaque semaine et presque chaque jour, il est de mieux en mieux », indique Franck Haise. Qui attend énormément : « Ce qu’il peut nous apporter, c’est sa capacité à défendre en avançant, à se projeter après la récupération, à casser des lignes, notamment par la conduite de balle. Et aussi une maîtrise technique sous pression », appuie-t-il. Alors qu’on se souvient que Fofana avait déclaré, lors de son arrivée, il y a trois mois : « J’ai juste hâte d’y être. »
