RC Lens – «Le mieux est parfois l’ennemi du bien», explique Simon Banza, de retour en pleine forme

– Simon Banza, que retenez-vous de cette victoire au Vélodrome ?

« C’était un bon match. On a pu trouver de bonnes combinaisons d’attaque avec Florian (Sotoca) et nos milieux de terrain, il y avait une bonne tactique mise en place et respectée. Chacun a pu s’exprimer. Nous étions très contents car ça reste une victoire dans un super stade. Certains comme moi le découvraient. Dommage qu’il n’y avait pas nos supporters pour faire la fête. »

– Votre ex-équipier, Jean-Ricner Bellegarde, aujourd’hui à Strasbourg, a dit que vous l’aviez prévenu que vous marqueriez à Marseille…

« Oui, c’est vrai. On en avait parlé sur les réseaux avant le match et c’est ce qui est arrivé ! (rires) »

– Expliquez-nous ce petit geste après le but, dans une joie très intériorisée ?

« J’avais prévu un petit geste pour mes parents. Je voulais les associer à ma célébration. »

– À Marseille, vous marquez dans un registre qui vous a déjà permis de vous illustrer par le passé, en coupant au premier poteau… Comment jouez-vous ces coups ?

« C’est quelque chose qui me réussit plutôt bien mais il faut que ce soit bien amené et être là au bon moment, avec aussi un bon centre comme sur le ballon de Massadio (Haïdara). Cela se joue à l’instinct, tu sens le coup, tu regardes la balle, tu te déplaces et tu regardes aussi les défenseurs. Après il faut attaquer la première zone, car comme on dit, premier poteau, premier servi ! Le plus dur, pour un attaquant, c’est de continuer à marquer. »

– Franck Haise souligne votre envie, est-ce que cela a pu être compliqué il y a plusieurs mois lorsque vous souffriez plus de la concurrence ? Vous est-il arrivé de « bouder » ?

« Je ne pense pas avoir boudé mais quand on ne joue pas, comme tout joueur de foot, on n’est pas satisfait de soi, cela arrive de ne pas être content parce qu’on ne joue pas. On est là pour jouer. Après, je ne pense pas avoir manqué d’envie, mais dans ces moments, il faut être patient. Le mieux dans ces moments, c’est de se demander ce que tu fais pendant ce temps-là : soit tu boudes, soit tu travailles jusqu’à ce que ça tourne. »

– Ne vous êtes-vous pas mis trop de pression, en début de saison, au niveau individuel ?

« Je suis assez exigeant avec moi-même et je l’étais énormément en début de saison. Je voulais peut-être trop bien faire. Parfois, le mieux est l’ennemi du bien. J’attaque en tout cas cette deuxième partie de saison de manière différente. »

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