« Les joueurs ont bien répondu » souligne Franck Haise

Une entame parfaite

Franck Haise avait donné la marche à suivre avant cette dernière rencontre de l’année : tout est toujours plus simple dans un match quand on ouvre le score, a fortiori pour le RC Lens cette saison qui aime aller chercher son adversaire haut au risque de s’ouvrir ; et peut adapter sa stratégie, se mettre à son tour en position de contre, une fois qu’il a fait la différence.

Pour expliquer le succès face à Brest, l’entraîneur artésien a ainsi mis en avant le début de partie. « Il y a eu fait qu’on marque en premier déjà, on a fait une bonne entame. Le fait d’ouvrir le score ça donne un peu plus de confiance aussi », a-t-il indiqué. Samedi, en Lorraine, il avait vu son équipe s’épuiser à force de courir après le score et de se heurter face au mur messin. Ce sont cette fois les Bretons qui furent en chasse face à des Lensois bien en place.

« Ce n’était pas un match facile mais on se l’est rendu plus facile en marquant deux buts en première période 
, résume Massadio Haïdara, qui estime que son équipe a bien maîtrisé le match.

En reconquête à Bollaert-Delelis

Après deux mois et demi sans victoire sur leur terrain, les Lensois avaient à cœur de finir cette année 2020, synonyme pour eux de retour dans l’élite, par une reconquête à domicile. Ils y ont mis encore plus de cœur que d’ordinaire ce qui explique leur nette domination dans l’engagement et le rapport de forces en leur faveur dès le coup d’envoi qui n’a jamais basculé. « Regagner à Bollaert, même si Bollaert est vide, c’est chez nous, c’est notre maison » ; et c’était donc un objectif poussé par une volonté très forte a précisé Franck Haise. « C’est bien. Ça faisait un peu trop longtemps qu’on n’y avait pas gagné. »

Changement de système et coup tactique

Fatigué pour ce quatrième match en douze jours, le RC Lens a su se réinventer pour trouver des ressources et finir très fort. C’est passé par un changement de système, du 3-4-1-2 au 3-4-3. En l’absence de Kakuta (ménagé sur le banc au coup d’envoi pour la deuxième fois seulement cette saison en seize matchs), le Racing a joué avec trois vrais attaquants. « Le changement de système permettait de mettre une ligne de trois très haute sur leur défense et notamment sur leurs latéraux qui sont des joueurs offensifs. Ça les a contrariés je pense », a indiqué Franck Haise, qui a aussi aimé voir son équipe avancer aussi bien en attaques placées que sur les transitions, s’appuyer sur le gros jeu de tête de Banza et Sotoca, qui ont surclassé Duverne et Hérelle. Et bien gérer les milieux excentrés adverses.

La gestion différente des coups de pied arrêtés

Pour sécuriser sa huitième victoire, le RC Lens a également su se rassurer sur les phases arrêtées défensives, son talon d’Achille lors des trois derniers matchs (Montpellier, Monaco et Metz). Mardi, les coups de pied arrêtés ont été un peu plus travaillés que d’habitude en fin de séance. Et face à Brest les Lensois ont défendu à onze dans la surface. « On a mis une zone intégrale sur les corners notamment, a expliqué Franck Haise. On prendra encore des buts mais je trouve qu’on a bien répondu. Après on avait aussi avec l’équipe qui commençait le match un peu plus de taille que certaines fois (Banza et Fortes en plus). Mais on a bien répondu et les joueurs ont surtout bien répondu sur les coups de pied arrêtés qu’on avait juste travaillés ce mardi. »

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