Lens sur la bonne vague face à Brest

Les Sang et Or n’ont pas seulement remporté leur huitième match de la saison sur seize disputés (un sur deux) ce mercredi. En s’imposant logiquement contre Brest (2-1), ce qu’ils n’avaient plus réussi à Bollaert-Delelis depuis le 3 octobre, ils ont aussi gagné un jour de vacances en plus, promis par Franck Haise en cas de bon résultat. Ce qui leur permettra de ne se retrouver que le 31 décembre pour préparer le déplacement à Lyon le 6 janvier.

Ce bonus est très mérité pour les Lensois, qui sont allés chercher la victoire en manœuvrant parfaitement, avec beaucoup d’engagement dans les duels en début de match mais aussi de l’intelligence pour jouer bas, gérer et bien défendre en seconde période quand le break était fait.

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Avec six changements dans le onze de départ, Franck Haise avait insufflé de la fraîcheur par nécessité en se privant de Kakuta (sur le banc), pour installer son équipe en 3-4-3. Avec Banza et Sotoca, deux grands joueurs de tête en appui de Kalimuendo, le Racing avait des arguments pour jouer long et surtout peser un peu partout sur la ligne d’attaque. Ce qu’il fit tout de suite très bien face à des Bretons bousculés, qui se laissèrent piéger sur un centre de Boura. Contré, le ballon retomba dans la surface. Sotoca s’imposa devant l’ancien Lensois Duverne pour dévier de la tête vers de Kalimuendo qui plaça la sienne hors de portée de Larsonneur (1-0, 11e).

Serrage de vis

« Le fait qu’on marque en premier nous a donné plus de confiance », salua Franck Haise, qui avait insisté sur l’importance de ce premier but dans le destin des Sang et Or. Mené et dominé, Brest se réveilla soudainement et fut proche d’égaliser sur un tir d’Honorat dévié par son équipier Cardona (18e), puis une frappe de Faivre bien arrêtée par Leca (19e).

Mais ce coup de sang breton n’alla pas plus loin car Lens resserra la vis. Et se détacha surtout avec un contre inspiré. Une tête de Banza envoya Kalimuendo en profondeur… Duverne, encore lui, se mit à la faute pour un penalty transformé par Sotoca (2-0, 34e).

Tout était dès lors plus facile pour les Sang et Or, qui défendirent bas sans rien concéder en seconde période. À onze dans la surface sur les phases arrêtées pour bien assurer. Ils furent alors très proches du 3-0 en contre, mais Sotoca ne cadra pas (57e), puis Ganago se loupa deux fois seul face à Larsonneur dans le temps additionnel (90e+2 et 90e+3).

Brest en profita pour s’offrir un dernier frisson, avec un penalty de Charbonnier consécutif à une faute de Michelin sur Cardona (2-1, 90e+4).

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