Samedi à la Mosson, l’international malien, l’une des belles gâchettes des Sang et Or, a tout de suite fait sauter le verrou. On jouait depuis sept minutes quand il s’est trouvé à point nommé devant la surface, sur un corner mal renvoyé. « Déjà, je rate mon contrôle
», se marre-t-il au souvenir du coup de flipper entre les deux Montpelliérains qui s’auto-éliminent. «
Le ballon revient. C’est un coup de chance. Et derrière, j’ai tenté ma chance… »
La réussite, ça se provoque. Mais la précision du tir puissant qui finit dans le petit filet, elle, ne doit qu’à la qualité de son pied. Un pied qui avait déjà fait mouche à Lyon cette saison.
« Ça m’a mis en confiance, ça a mis en confiance l’équipe et ça m’a mis direct dans le match
», raconte Cheick Doucouré, qui a également mis Gaël Kakuta sur orbite d’une passe subtile pour le break.
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Ce but si important est aussi le premier marqué par le Racing hors de la surface cette saison. Ce n’est pourtant pas faute d’essayer. « Je tente beaucoup », confirme le milieu de terrain, qui est encouragé par Franck Haise. « Le coach me connaît depuis longtemps. Il me met en confiance et me dit souvent de tenter ma chance. »
En plus d’offrir des options, avec cette capacité à tirer de loin qui doit permettre de faire sortir un peu plus les blocs bas adverses, Doucouré (19 matchs dont 16 titularisations) enchaîne les performances avec une belle régularité et une formidable aisance technique qui en fait un joueur très suivi. Sa progression semble linéaire et on le voit grandir cette saison aux côtés de Yannick Cahuzac et Seko Fofana. « C’est forcément un gros plus pour moi, explique-t-il. Le coach fait bien tourner. Je parle beaucoup avec Cahu, Seko et aussi avec le coach et le coach Alou (Diarra). J’ai beaucoup progressé dans l’aspect tactique, le placement. Le côté physique aussi », appuie-t-il. En vrai costaud.