« Il n’y a pas un nouveau discours qui s’est installé », assure Yannick Cahuzac

– Yannick, ressentez-vous une excitation particulière pour le match de dimanche ?

« Oui, mais comme tous les autres matchs précédemment et comme ceux qui vont suivre après Metz. On ne se fait pas une fixette sur Metz. Il restera encore après celui-là neuf matchs à jouer. Et donc vingt-sept points à prendre. On ne se projette pas aussi loin. Notre objectif principal a été atteint et aujourd’hui ce n’est que du plaisir. Quoiqu’il arrive ce sera une superbe saison que l’on aura vécue ensemble. On veut continuer à produire notre jeu en se concentrant sur le match qui vient. »


– 
Vous n’avez jamais joué de match de coupe d’Europe mais vous n’avez jamais été aussi près d’en disputer un…

« (il sourit) Mais c’est dur de penser à cela car il reste neuf matchs. C’est énorme et on doit encore jouer des grosses équipes. C’est prématuré de penser à la coupe d’Europe. Il faut se concentrer sur Metz qui est un gros calibre du championnat et on se projettera ensuite sur Strasbourg. »


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Avec le maintien acquis, n’y a-t-il pas un risque que l’équipe s’endorme ?

« On va être honnête, le maintien ne va pas se jouer à 44 points. Donc, ça fait un moment que l’on se dit que l’on est plus ou moins maintenu. On a tout de même continué à rester performant. Il n’y a pas un nouveau discours qui s’est installé. On est dans la continuité. Il n’y a pas de relâchement car on a atteint la barre des 42 points. La semaine a été normale. »


– 
Malgré votre premier vrai couac en Coupe de France contre le Red Star ?

« Le coach a fait une bonne analyse et eut les mots justes. Le groupe, malgré son jeune âge, est mature et objectif envers ses performances. Je n’ai pas eu besoin de prendre la parole. »


– 
Comment acceptez-vous cette concurrence avec Cheikh Doucouré et Seko Fofana ?

« Il y a deux très bons joueurs devant moi, avec un potentiel extraordinaire. Je préfère que cela m’arrive à 36 ans qu’à 25. La concurrence fait partie du métier. J’ai plus joué au début de ma carrière que maintenant. Il y a des choix qui sont faits. Qu’on les comprenne ou pas, il faut les respecter pour le bien du collectif. Cela se passe très bien pour moi. Je suis épanoui dans ce groupe. Que je sois capitaine ou pas, cela ne change pas mon attitude au quotidien ou sur le terrain. Je reste la même personne et d’apporter le maximum. À moi de travailler et de tout donner aux entraînements pour rester performant. »


– 
Quel souvenir conservez-vous de la défaite au match aller (0-2, 19 décembre) ?

« Beaucoup de frustration car on avait eu la possession et on était tombés sur un bloc très compact. Metz nous avait fait mal sur les coups de pied arrêtés et on avait été défaillants. D’ailleurs, après ce match, on a changé de système. Si les Messins en sont là aujourd’hui, c’est parce qu’ils l’ont mérité. Je pense que ça va être un beau match, assez tactique. Il va falloir être très rigoureux pour l’emporter ou pour ne pas perdre ce match. »

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