Football (RC Lens): Facundo Medina ou le retour de la grinta?

Facundo Medina a le sourire. En débarquant pour l’entraînement sous le dôme de la Gaillette, l’ancien joueur du Club Atlético Talleres de Cordoba parle fort lorsqu’il salue chaleureusement les salariés du club. Sous le bonnet, il dégage à nouveau cette joie de vivre qui en avait fait l’un des instants fraîcheurs de l’été 2020. Celle qui l’avait aidé à s’envoler dans le ciel lorientais pour une sublime reprise acrobatique.

En l’absence de Loïc Badé, victime d’une entorse à la cheville, dimanche à Nantes (15 heures), l’Argentin devrait pourtant redémarrer sur le banc. Avec pour objectif de monter en puissance pour le match à Marseille mercredi puis la réception de Nice le 23 janvier. « Il a quand même été coupé fin décembre, explique Franck Haise. Je l’ai trouvé très bien cette semaine mais je pense qu’avec une série de trois matches, il est peu probable qu’il les enchaîne tous. Facundo avait joué dans l’axe à Monaco (victoire lensoise 3-0). Il est capable de bien faire, même s’il ne maîtrise pas encore le français parfaitement, d’impulser des choses, de communiquer et de sortir les ballons. Il a un profil pour ça. »

Pour parfaire son intégration, le défenseur argentin prend des cours de français chaque semaine. « Mon espagnol est celui que j’ai pratiqué il y a trente-cinq ans, plaisante Haise. Je leur parle donc surtout en français parce que je veux qu’ils parlent français. » Outre Facundo Medina, seul le Vénézuélien Wuilker Farinez, lui aussi hispanophone, ne parle pas la langue de Molière dans le groupe actuel.

Gradit : « Facundo est très important pour nous ! »

Medina avait livré cet automne des prestations moins reluisantes qu’en début de saison, à l’image de cette rencontre catastrophique face à Reims (4-4) ou de son match manqué face à Angers (1-3). Aussi, le staff allégeait régulièrement le programme du joueur, afin d’éviter de tirer sur un genou qui le handicapait véritablement. « Les joueurs ont besoin de toujours être à un certain niveau d’intensité, surtout Facundo, poursuit son entraîneur. Entre sa gêne physique et ses séances aménagées, cela explique que les réglages de la Formule 1 aient été moins bons. Ce n’est pas de sa faute. » Toujours aussi apprécié dans le vestiaire, le natif de Buenos Aires peut compter sur le soutien de ses équipiers. «
 Il ne faut pas oublier ses énormes performances de son début de saison,
appuie Jonathan Gradit. Ce qu’il a fait à l’époque, personne ne peut lui enlever et ça dit tout de ses qualités. Il était peut-être un peu moins bien mais on parle quand même d’un joueur sélectionné avec l’équipe d’Argentine. C’est quelqu’un de très important pour nous ! 
»

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