Et le pire, c’est que Lens peut avoir des regrets…

On n’imagine même pas ce qu’aurait pu donner un tel final dans un Bollaert-Delelis plein. Si, en fait, on l’imagine, et c’est bien pour ça qu’on en parle tant le final ébouriffant offert par les Lensois, de retour au jeu ce dimanche après le douloureux épisode Covid-19, a fait faire le plein d’émotions et d’un spectacle qui méritaient d’être partagés.

Et puis, qui sait. Peut-être aussi un Bollaert plein aurait-il incité l’arbitre Thomas Léonard à ne pas se raviser quand, après avoir accordé un penalty à Lens (90e+3), il a finalement renoncé avec l’appui de la VAR et libéré les deux équipes sans vainqueur (4-4).

Alors, ce fameux final, il faut y revenir car, même sans penalty, il vaut le déplacement. Il laisse des regrets, certes, car la victoire a été envisagée. Et pourtant, comme l’a assuré Franck Haise avec sagesse, « on ne peut pas non plus faire la fine bouche quand on perd 4-2 à la 89e minute et qu’on prend finalement un point ».

Final à sensations

Ce final, ce sont deux buts en une minute au moment où plus personne n’y croyait. Sauf les Lensois sur le terrain et leur coach debout devant son banc. C’est de là qu’il a vu Sotoca piquer sa tête pour réduire le score sur un centre de Clauss (3-4, 90e). Avant de voir le même Sotoca décroiser sa tête cette fois sur un service de Jean (4-4, 90e+1).

Quel retour ! Et quel match fou au final pour des Sang et Or qui étaient très bien partis en première période, dans l’intensité et le mouvement, avec finalement Mauricio titulaire au milieu et Banza en pointe. On allait retrouver les deux hommes à la manœuvre pour l’ouverture du score avec un corner du premier pour la tête smashée et décroisée du second (1-0, 21e). Ce premier but de la saison de Banza lançait idéalement les Lensois et il était surtout mérité face à des Rémois timides. Mais il ne pouvait pas suffire.

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