En attaque, cinq paires et deux brelans dans le jeu de Franck Haise avant Nice

Encore tout auréolé de sa victoire de prestige au Vélodrome au terme d’une seconde période qui a marqué les esprits, le RC Lens s’est fixé un nouvel objectif : enchaîner face à Nice, ce samedi, une deuxième victoire consécutive ce qu’il n’a plus réussi à faire depuis sa série de septembre (trois victoires entre la 2e et la 4e journée).

Pour y parvenir, les Sang et Or, qui ont accumulé la fatigue de deux déplacements à Nantes dimanche dernier et à Marseille ce mercredi, avec nuit sur place pour cause tempête, ont avant tout besoin de régénérer la troupe. Ce qui devrait inciter Franck Haise à opérer plusieurs changements dans son onze de départ ce samedi après-midi.

L’entraîneur, qui s’appuie sur un groupe très homogène, peut notamment varier les plaisirs en attaque. Et il ne s’en prive pas. Pour jouer devant Gaël Kakuta en meneur de jeu, il a plus d’une paire dans sa manche puisque cinq duos différents ont été alignés dans le onze de départ cette saison : Sotoca – Ganago (7 fois), Sotoca – Kalimuendo (4), Banza – Ganago (3), Sotoca – Banza (2) et Sotoca – Jean (2).

Franck Haise, qui a ménagé Kakuta à deux reprises au coup d’envoi, a aussi deux brelans dans son jeu. Il a en effet expérimenté l’attaque à trois avec succès à Dijon (Kalimuendo – Sotoca – Jean ; victoire 0-1) et contre Brest (Kalimuendo – Banza – Sotoca ; victoire 2-1).

Tant de variété rend l’attaque des Sang et Or moins lisible pour l’adversaire, même si les principes de jeu restent les mêmes. Mais ce n’est pas forcément l’objectif principal du coach, qui n’est pas vraiment un bluffeur mais veille à construire, s’adapter et se réinventer en permanence en fonction de l’adversaire mais surtout de son équipe et de la confiance qui lui renvoient ses joueurs.

Quels seront ses choix face à Nice ? Eh bien tout est possible et c’est ce qui est intéressant car les joueurs ont l’habitude de tout explorer à l’entraînement. Et ça leur va bien. « Toutes les paires sont essayées, confirme ainsi Simon Banza. On s’entraîne tous les jours ensemble. Chacun connaît les points forts de l’autre. Si tu sais que c’est la vitesse, tu ne mets pas dans les pieds. Si ton équipier ne va pas très vite, tu ne mets pas en profondeur. C’est de l’intelligence collective », assure l’attaquant, buteur qui a montré sa forme à Marseille. « On s’entend vraiment bien. Il y a beaucoup de communication », appuie-t-il. Peu importe qui joue.

Franck Haise, lui, réfléchit en terme d’« empreinte collective » et ne s’interdit rien. Surtout pas de prouver aux joueurs qu’au-delà de la complémentarité supposée entre un joueur bon de la tête qui sait fixer, peser et dévier et un joueur qui explose, le plus important est de se comprendre. Et pour cela de se parler. Et qu’à partir de là, tout le monde peut jouer avec tout le monde.

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