Des pistons en équipe de France, une chance pour Jonathan Clauss ?

Pour l’instant, ça ne fait qu’alimenter les conversations. Mais puisque le nom de Jonathan Clauss (28 ans, 1,78 m), désigné meilleur latéral de Ligue 1, est cité depuis la saison dernière, et qu’il est même le meilleur Français au poste de piston droit offensivement (4 buts et 9 passes décisives en 38 matchs), l’option tactique du sélectionneur ce mardi interpelle. Et relance l’idée ou l’hypothèse du Lensois chez les Bleus.

En effet, alors qu’on pensait ne plus revoir ce système après l’expérience malheureuse face à la Suisse à l’Euro, Deschamps y est au contraire revenu très vite. Avec un argumentaire précis : face à des équipes avec deux joueurs offensifs, trois défenseurs peuvent suffire ; et cela permet de jouer avec des pistons qui appuient les trois attaquants plus présents dans l’axe avec Griezmann en soutien.

L’expérience face à la Finlande a ainsi été très concluante puisque les Bleus ont réussi leur meilleur match de l’année. Et on peut penser que le sélectionneur optera à nouveau pour cette option en cas de besoin. C’est là où Jonathan Clauss a peut-être son mot à dire. Car si à gauche, Théo Hernandez a cavalé et convaincu dès sa première sélection, à droite l’horizon n’est pas bouché derrière Benjamin Pavard, l’indiscutable titulaire aux yeux de Deschamps.

Le Lyonnais Léo Dubois a certes réussi son match ce mardi, mais s’il y prête attention, le staff des Bleus sera aussi très intéressé par les courses et surtout la qualité du centre du Lensois. Qui, jusque-là, n’entrait pas trop dans les critères du défenseur athlétique, bon de la tête évoluant dans un club grand européen comme l’apprécie Deschamps. Mais qui avec ses qualités et sa régularité au sein d’un RC Lens compétitif continue de progresser. Et ça le sélectionneur, si ce n’est déjà fait, va peut-être le remarquer.

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