Franck Haise (entraîneur du RC Lens) : « Mes joueurs font preuve de beaucoup de résilience. On a bien commencé ce match. On marque un joli but et puis il y a l’expulsion d’Issiaga Sylla… On a souffert ensuite. On a plié mais on n’a jamais rompu. Gagner ce match, je n’y pensais plus trop, honnêtement, et j’espérais un match nul. Mais ce que font mes joueurs depuis le début de saison, c’est exceptionnel. Mais depuis trois semaines, c’est encore plus exceptionnel. Il y a le Covid-19, les blessures, les suspensions, certains joueurs n’avaient pas joué depuis un moment et ont été titulaires… De toute façon, cette saison sera exceptionnelle. »
Yannick Cahuzac capitaine du RC Lens) : « C’est la marque de fabrique de notre équipe. On a un super groupe. Ceux qui jouent peu sont très concernés quand ils rentrent. On avait fait le choix de reculer le bloc pour se donner de la profondeur. On a concédé très peu d’occasions. Même un nul aurait été un bon résultat. Et puis il y a ce ciseau de Massadio… C’est incroyable. On travaille très bien tactiquement, c’est le travail du staff. Ceux qui rentrent savent ce qu’ils ont à faire. Maintenant, la fin de saison va être très excitante.»
Pascal Plancque (entraîneur de Nîmes) : « On n’a pas perdu un point mais trois. On est des ânes. On a eu trop de déchet technique, un manque d’intelligence collective et aussi un manque de réussite sur le coup franc où on touche la barre à 1-1. On n’apprend pas de nos erreurs. C’est ce qu’il y a de plus rageant. On essaie de positiver chaque semaine. Il ne reste que quatre matchs pour prendre des points. Même si Lens avait une équipe remaniée, c’est une équipe en confiance. Pour nous, c’est usant. Je ne comprends pas qu’après avoir égalisé on ait pu se relâcher et offrir la possibilité à l’adversaire de nous punir. On est dans un problème technique, on manque de pertinence de nos choix. Maintenant, à quatre matchs de la fin, on ne va pas sortir un lapin de notre chapeau. On a zéro marge. On pourrait être avec Dijon mais on est encore en vie. Je vais être avec mes joueurs jusqu’au bout. Il reste de la vie et de l’espoir. J’y crois.»
La saison est exceptionnelle, et bizarrement elle est pas fini et je pense que l’on peut encore bien rigoler.