Car sans résultat cette fois, point de salut. « Il reste treize matchs. On est au pied du mur… Les actes sont plus importants que les discours », a ainsi appuyé David Linarès, l’entraîneur du DFCO qui a dû remobiliser après la défaite contre Nîmes dimanche dernier (0-2).
Si Dijon a encore un espoir, il le fonde dans sa qualité défensive et son collectif qui manque certes de réussite offensive (moins bonne attaque avec 17 buts), mais ne lâche pas. Et n’est pas facile à manier.
Difficile au match aller
Lens peut se souvenir du match pour s’en convaincre, puisqu’il avait dû s’arracher pour s’imposer 0-1. Dans le même ordre d’idées, Lille et Lyon n’ont pas survolé les débats pour gagner sur le même score ces dernières semaines en Bourgogne.
Franck Haise, lui, est peut-être encore plus sur ses gardes que d’habitude. Vendredi, alors qu’il était interrogé sur sa semaine européenne devant la télé, le technicien a recadré le débat. « J’ai regardé la coupe d’Europe mais j’ai aussi beaucoup regardé Dijon cette semaine », a-t-il insisté. C’est sa manière de rappeler tout le respect que lui, son staff et ses joueurs portent à un adversaire en difficulté mais qui n’a pas abdiqué, a de la qualité. Et n’est surtout pas si loin que son classement le laisse supposer estime l’entraîneur des Sang et Or. Pour qui, de toute évidence, le match est loin d’être gagné. Surtout pas par avance.
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