Suspicion d’un septième cas de Covid-19 au la crainte et l’incertitude avant Brest

Le « cluster d’avril » continue de faire des ravages à la Gaillette, où l’incertitude est totale et l’inquiétude bien présente en matière de santé dans tous les services, notamment dans le secteur pro.

Après avoir dominé Lorient (4-1) ce dimanche dernier avec un groupe amputé de cinq joueurs touchés par le Covid-19 (Badé, Fofana, Ganago, Mauricio et Medina), le RC Lens prépare ainsi son déplacement à Brest ce dimanche avec un homme de plus à l’isolement, Jo Gradit, qui a été testé positif ce lundi. Et les Sang et Or sont dans la crainte d’un septième cas après l’apparition ce mercredi de symptômes chez un joueur. L’ensemble du groupe a de nouveau été testé dans la journée et les résultats étaient toujours attendus tard dans la soirée (ou ce jeudi matin).

Pas encore de report envisagé

Concernant un éventuel report du match dimanche à Brest si ce septième cas était avéré, la question peut sans doute être posée avec plus de légitimité mais pas vraiment de visibilité non plus. Selon le protocole de la Ligue de football professionnel, il faut en effet onze joueurs positifs sur une liste de trente pour acter un report. On n’y est pas et aujourd’hui personne ne sait comment le cluster peut évoluer dans les prochaines heures.

Pour le Racing, qui doit défendre ce dimanche sa cinquième place sur le terrain d’une équipe toujours concernée par le maintien, les conditions de préparation sont en tout cas toujours plus compliquées.

Franck Haise, qui est également privé de Sotoca (mollet), ne sait pas sur quel pied danser ni sur quel groupe il pourra compter. Étant entendu qu’un septième cas positif pourrait concerner l’un des huit joueurs épargnés jusque-là (Boura, Sylla, Traoré, Doucouré, Kakuta, Sotoca, Banza ou Jean) ; mais aussi l’un des joueurs déjà touchés par le Covid puisqu’on sait qu’il peut frapper plusieurs fois.

Avec un tiers de l’effectif et la moitié des titulaires hors-jeu, l’entraîneur des Sang et Or fait donc face à un véritable casse-tête. S’il garde peut-être un mince espoir de récupérer un ou plusieurs joueurs en sortie d’isolement samedi matin, des joueurs qui ne se seront pas entraînés de la semaine mais pourraient être requalifiés en cas de test négatif, le technicien est aussi contraint d’aller puiser de la ressource chez les jeunes de la réserve. Des jeunes qui ne manquent pas de talent, mais qui manquent cruellement de compétition puisque ça fait bien longtemps que la N2 est à l’arrêt cette saison.

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