Le RC Lens passe à un poteau de l’Europe

Un peu court pour l’Europe, le RC Lens n’a pas su battre Monaco comme il devait le faire (0-0) pour la dernière de la saison, ce dimanche, au stade Bollaert-Delelis. Il termine la saison à une très honorable septième place, derrière Rennes, vainqueur du relégué Nîmes (2-0), qui lui a chipé la sixième in extremis comme on pouvait l’imaginer avant cette 38e journée.

Si cette place est celle des regrets, elle ne doit pas faire oublier une saison épatante où le promu aura su briller et se hisser souvent au niveau des meilleurs en proposant une qualité de jeu unanimement reconnue.

Asphyxiés d’entrée de jeu

Pour l’équipe de Franck Haise, les regrets sont surtout sur Bordeaux, la semaine dernière, ou le derby… Ils sont aussi sur ce poteau de Fofana (76e) qui a failli les envoyer au paradis dans une fin de match qu’elle a dominée après avoir longtemps dû s’accrocher face au rouleau compresseur monégasque.

Pour le RC Lens, au coup d’envoi, la stratégie était claire. Il fallait tenir et ne pas prendre de but le plus longtemps possible, pour pouvoir sortir sur la fin et jouer son va-tout. Le plan a failli fonctionner. À un poteau près…

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Dans ce contexte où il fallait accepter de subir en jouant bas, la première période fut un long supplice pour les Artésiens, asphyxiés d’entrée de jeu par le 4-4-2 très offensif de l’ASM. Malgré son milieu de terrain renforcé, le Racing ne parvint que rarement à respirer face à l’assurance, la puissance et la percussion des Monégasques, notamment sur le côté droit où Gelson Martins pouvait faire à peu près ce qu’il voulait face à Haïdara et Medina, pris de vitesse et souvent désorientés.

Dans ces conditions, pour Lens, qui avait concédé douze tirs et n’en avait tenté qu’un non cadré par Ganago (33e), le seul mérite fut de virer à la pause sans être mené (0-0), grâce à deux parades de Leca devant Gelson (19e) et Volland (30e), mais aussi la maladresse de Ben Yedder qui ne cadra pas (21e). Dans le jeu, le Racing n’y était pas. Mais au moins, il tenait le choc.

Quatre attaquants pour finir

Toujours acculé en début de seconde période, Lens défendit alors bien mieux et ne se fit plus que rarement peur à mesure que Monaco perdait de sa superbe.

Après l’heure de jeu, le Racing commença à sortir un peu plus et à pousser ses contres. Et c’est ainsi que Fofana, lancé par Ganago, préféra le dribble sur le gardien Lecomte au lieu de tirer (65e). Puis Fofana, servi cette fois par Kalimuendo, prit sa chance. Mais sa frappe surpuissante s’écrasa sur l’extérieur du poteau de Lecomte, qui n’avait pas bougé (76e).

La chance venait de passer et si le Racing sut encore mettre de l’énergie sur la fin pour pousser, il fut trop court malgré la présence de quatre attaquants sur le terrain. Et alors qu’il pleurait son rêve envolé dans un Bollaert-Delelis vide, qui aurait pu changer son destin s’il avait été plein, il laissa Monaco savourer sa qualification en Ligue des champions au centre du terrain.

LENS – MONACO : 0-0.

Avertissements aux Lensois Medina (74), Clauss (82), Cahuzac (82) ; aux Monégasques Volland (82), Maripan (85).

– LENS : Leca ; Gradit, Badé, Medina (Banza, 88) ; Clauss, Cahuzac (cap.) (Kakuta, 86), Doucouré, Fofana, Haïdara ; Sotoca (Jean, 72), Knepe Ganago (Kalimuendo, 72).

Entraîneur : Franck Haise.

– MONACO : Lecomte ; D. Sidibé, Maripan, Badiashile, Caio Henrique ; Gelson Martins (Diatta, 72), Fofana (Fabregas, 78), Tchouameni, Golovin ; Volland (Disasi, 90), Ben Yedder (cap.) (Pellegri, 90+1).

Entraîneur : Niko Kovac.

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