Franck Haise, le staff et les joueurs, c’est fusionnel

Ce n’est pas un coach qu’on redoute, c’est celui auquel on croit. Qui évite le mot plus haut que l’autre, celui qui finit toujours trop haut. Un éducateur qui préfère la justesse à la pulsion.

Mercredi, à Monaco, on a pu observer un Franck Haise bien dans son match, debout pour être au cœur du jeu. Mais jamais énervé, toujours dans la maîtrise. Et, surtout, toujours disponible pour un conseil, redonner une consigne aux joueurs qui viennent le solliciter parce qu’ils savent qu’ils sonnent à la bonne adresse.

La sérénité de l’entraîneur rejaillit sur le groupe, ses mots donnent confiance. Et c’est sans doute l’une des explications de ce Racing qui reste sur trois succès à l’extérieur sans encaisser de but (à Dijon, 0-1 ; Rennes, 0-2 ; Monaco, 0-3). Et qui a par deux fois aussi été capable de redresser la barre, Rennes venant après une défaite contre Angers (1-3), Monaco après Montpellier (2-3).

« Le rebond, c’est du talent »

Cette capacité à être résilient est un atout. Et pour Franck Haise, c’est même cela qui permet de définir le champion. « Le rebond, c’est du talent, souligne ainsi le technicien au sujet de la capacité de réaction de son équipe. C’est comme ça que je l’explique. Les joueurs sont talentueux. À plein d’égards. Et déjà dans l’état d’esprit pour ne rien lâcher. »

Les Lensois sont également à l’écoute et savent apprendre de leurs échecs. « Ils sont surtout imprégnés de ce qu’on cherche à faire depuis le début, précise le coach. Ils ont envie de bien faire à chaque fois. » Et même s’ils n’ont pas toujours la réussite comme face à Montpellier, ils savent récupérer les points.

L’éclat de cette victoire sur le Rocher ne doit cependant rien changer, estime Franck Haise. « Les entraîneurs le savent bien, tout ça, c’est très fragile », a-t-il ajusté mercredi quand on a tenté de mesurer son niveau de satisfaction.

« Ça ne se voit pas, mais je suis content intérieurement. Je suis content, mais pas que de ce (mercredi) soir. Je suis content depuis que j’ai pris l’équipe. Du travail mis en place et de la réponse des joueurs. Mais je ne vais pas le crier sur tous les toits. Ce qui m’intéresse, c’est d’être content durablement », annonce-t-il en faisant remarquer que Lens est à sa place en L1. Que « ça ne tombe pas de nulle part ». Et que c’est pour ça qu’il faut persévérer.

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