Face à Brest, le RC Lens veut reprendre le contrôle des opérations

Battu samedi à Metz (2-0), sans déshonneur, mais avec pas mal de regrets, le RC Lens a un dernier objectif en 2020, qui n’est pas original, mais a beaucoup de sens dans son parcours de promu performant : « Terminer de la plus belle des manières », indique Franck Haise, son entraîneur, pour qui c’est ainsi l’occasion de se mettre en adéquation avec le beau visage affiché depuis le début de saison.

Terminer de la plus belle des manières, cela veut bien sûr dire s’imposer face à Brest. Ce qui n’est pas une mince affaire dans un contexte de fatigue générale face à des Bretons en forme (une seule défaite en sept matchs), solides et admirables dans les intentions.

Pour Lens, qui n’a plus gagné à Bollaert-Delelis depuis le 3 octobre (2-0 contre Saint-Étienne), cela implique aussi la volonté et même la nécessité de renouer avec la victoire à domicile, dans le vide sidéral du huis clos dont il se désespère tellement, en allant chercher l’âme de ses supporters.

« Mettre aussi beaucoup d’intelligence »

Si le Racing cafouille à domicile, c’est en effet parce qu’il s’y sent seul. C’est un fait. Mais c’est surtout en raison de l’approche de ses adversaires qui, parce qu’ils le redoutent, viennent prudemment pour le contrer, comme ont si bien su le faire Angers (1-3) et Montpellier (2-3) dernièrement.

Metz a aussi montré, samedi, que la tactique du bloc bas et compact était vraiment payante face aux Sang et Or. Ce qui fait dire à Franck Haise qu’il faudra certes « mettre du cœur, comme d’habitude, mais aussi beaucoup d’intelligence » pour maîtriser Brest.

« Quand on est en attaque placée face à des blocs bas, il faut qu’on soit plus juste, plus efficace. Plus chirurgical », précise le technicien artésien. Après avoir vu son équipe se casser les dents sur le mur lorrain, il veut la voir plus réfléchie, capable de s’adapter et d’aspirer l’adversaire elle aussi si besoin, tout en gardant sa philosophie de jeu vers l’avant et son équilibre.

Mais aussi sa concentration sur coups de pied arrêtés, un secteur qui l’a rendue fébrile à Monaco et à Metz, et sera encore sous surveillance face à des Brestois qui viennent de marquer trois fois en six matchs sur des corners offensifs.

Quand Lens ouvre le score…

Sur son terrain, Lens cherchera cette fois à mieux maîtriser les débats. Et aura pour cela une quête absolue : l’ouverture du score. « Même si ce n’est pas un gage de victoire, c’est toujours plus intéressant face à des adversaires qui ont une optique d’être d’abord compacts et plutôt bas », souligne Franck Haise. Qui a fait ses comptes.

En quinze matchs cette saison, son équipe a ouvert le score dix fois pour six victoires, trois nuls et une défaite (21 points). Lorsqu’elle a concédé l’ouverture du score (cinq fois), elle s’est inclinée quatre fois pour une seule victoire (3 points). Pas un gage de victoire, mais quand même…

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