Il est rare, dans le football, que le travail de l’ombre attire autant la lumière à lui. Mais, dimanche soir, à Lens, où Monaco a remporté (4-2) un match vécu comme une source ininterrompue de plaisir, Aurélien Tchouaméni a étincelé dans son rôle de milieu défensif. Il a pressé ses adversaires, harcelé le porteur et récupéré des ballons avec une intensité et une hargne jamais démenties de la première à la dernière minute. Pour couronner sa performance haut de gamme en même temps que pour la conclure, il a mis une petite couche de brillant en se portant à l’attaque : il a gratté en position haute un énième ballon aussitôt transmis à Ben Yedder (4-2, 88e), l’autre joueur monégasque majuscule de ce huitième de finale.
Aurélien Tchouaméni, le patron du milieu de l’AS Monaco à Lens
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Très bon jeune. Ce n’est pas pour rien qu’il pointe le bout de son nez pour l’équipe de France. Mais encore un qui ne restera pas longtemps à Monaco….