Valère Germain reproche une attitude « arrogante » de Florent Batta, l’arbitre de Montpellier-Lens

« Si vous équipez l’arbitre de ce soir d’un micro, vous serez surpris de son arrogance. » Les mots de Valère Germain sont forts en zone mixte, au sortir de la victoire de Montpellier contre Lens (1-0) ce dimanche, lors de la 10e journée de Ligue 1.

L’attaquant français (31 ans) reproche à l’arbitre de la rencontre, Florent Batta, d’avoir refusé la discussion tout au long du match. « J’ai essayé de lui parler après 15 minutes dans le match, gentiment, il ne me regarde même pas, il tourne la tête, s’insurge l’ancien avant-centre marseillais. On est des hommes, on peut se parler tranquillement comme on le fait avec d’autres arbitres. Je ne parle même pas d’être bon ou pas, ça arrive à tout le monde de se tromper, comme nous sur le terrain, on veut juste des discussions sans que cela dégénère. Son attitude de ce soir est incroyable. »

« On a l’impression d’avoir affaire à des cow-boys »

Les arbitres de la Ligue 1 sont favorables au port d’un micro, selon un sondage de leur syndicat, sorti début octobre. Ils assurent qu’ils accompagneront la volonté réformatrice des clubs portée par Vincent Labrune, le président de la LFP depuis septembre 2020, « tant que ces propositions garantiront l’indépendance de l’arbitrage dans sa gestion opérationnelle ».

« C’est incroyable, on a l’impression d’avoir affaire à des cow-boys, on ne peut pas leur parler, continue Germain. Ils nous tournent le dos, ils sont arrogants. Nous, joueurs, devons peut-être être moins agressifs mais que eux aussi fassent des efforts. On a affaire à des robots, on ne peut pas leur parler, on demande juste des explications de temps en temps. Ils doivent se remettre en question. Ça pourrait aussi dégénérer par leur faute. »

Jean-Michel Aulas, président de l’OL, représentant de la FFF au conseil d’administration de la Ligue et membre du groupe du travail sur l’arbitrage, est l’un des fervents défenseurs d’un arbitrage « sonorisé », VAR compris. Une majorité d’arbitres est donc en phase avec lui. « Les arbitres estiment qu’au-delà de ses vertus pédagogiques, la sonorisation pourrait protéger l’autorité de l’arbitre, car tout ce que diront les (autres) acteurs sera entendu de tous », rapporte M. Lamarre.

publié le 17 octobre 2021 à 22h15 mis à jour le 17 octobre 2021 à 22h37

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