Arnaud Kalimuendo pourrait enchaîner une deuxième titularisation de suite ce mercredi soir (19h) face à Nantes, en match en retard de la 8e journée. En l’absence d’Ignatius Ganago, qui était touché à la cheville droite mais est revenu en compétition ce dimanche contre Dijon (66e), le jeune attaquant de 18 ans, prêté avec option d’achat par le PSG, a montré face au dernier de L1 qu’il pouvait être à la fois efficace et dangereux dans un profil identique au meilleur buteur sang et or (quatre réalisations).
« Je m’épanouis sur le terrain »
« Je suis satisfait d’avoir choisi Lens, a-t-il reconnu ce mardi, d’une part en fonction du temps de jeu dont j’ai pu bénéficier (127 minutes en L1, une titularisation), mais aussi parce que je commence à apprendre de l’expérience des cadres. Je m’épanouis sur le terrain comme cela se voit. Dès mon arrivée, le coach m’avait dit que j’allais jouer. Quand nous avons évolué avec le PSG (défaite 1-0, le 10 septembre), j’avais trouvé l’équipe lensoise très solide. Leur bloc était compact. Cela m’avait étonné. A ce moment-là, il n’y avait pas encore de pourparlers. Mais ils étaient venus aux renseignements dès cet été. J’ai compris qu’ils avaient un groupe de qualité. Avant de prendre ma décision, je n’ai pas pensé au fait qu’ils venaient de L2. Je voulais intégrer un club de première division. J’ai regardé leurs matches contre Nîmes (1-1, 27 septembre) et Saint-Etienne (2-0 le 3 octobre) et j’y ai retrouvé les ingrédients qui ont contribué à mon choix. »
Au Parc Astrid à Bruxelles, en amical, où il a inscrit deux buts contre Anderlecht (3-1 le 13 novembre) ou à Dijon, où il a opportunément harcelé le gardien Racippio au point de le pousser à la faute, Kalimuendo s’est fondu dans la dimension morale et athlétique de l’équipe artésienne. « Ce n’est que le début, je sais que je peux faire encore mieux, anticipe-t-il. Je dois le prouver dès que j’en aurai encore l’opportunité. J’ai été très bien accueilli dès mon arrivée. Je connaissais Loïc Badé et Ismaël Boura. Ils ont facilité mon intégration. Et sur le terrain, cela s’est fait tout seul grâce à la relation technique. Je me sens très bien, dans un cadre familial. J’apprends beaucoup. Dans le travail, il n’y a pas d’énormes différences entre Paris et Lens mais plutôt des points communs. Je remercie tout le monde car cela m’a libéré et permis de tout donner pour l’équipe. »
Avec deux rencontres en retard à disputer (la première ce mercredi contre Nantes puis un déplacement à Marseille dont la date reste à fixer), Lens peut basculer dans le haut du tableau avec vingt points s’il enchaine un deuxième succès de suite mercredi à Bollaert-Delelis. « Le premier objectif reste le maintien, insiste Kalimuendo, avec un discours bien rodé. Mais si nous sommes concentrés, nous pouvons faire de belles choses cette année. Je ne me donne pas de limite. Jouons libérés et après on verra. On est un groupe promu mais à ne pas prendre à la légère. »
« Je souhaite bonne chance au PSG en Ligue des champions, et j’espère qu’ils feront un très bon résultat pour le foot français
En attendant, l’attaquant sera ce mardi devant son écran de télé pour observer le PSG, avec lequel il est sous contrat jusqu’en 2024, face à Leipzig. « Paris est une très grande équipe, avec de très grands joueurs, insiste-t-il. Je ne m’en fais pas pour eux. Je me concentre sur les objectifs de Lens mais je leur souhaite bonne chance et j’espère qu’ils feront un très bon résultat pour le foot français. C’est important que nos représentants en Ligue des champions soient performants. »
publié le 24 novembre 2020 à 15h25 mis à jour le 24 novembre 2020 à 17h28
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