Lens : Massadio Haïdara s’est posé des questions après avoir contracté le Covid

Stoppeur gauche face à Nantes (1-1), Massadio Haïdara a réintégré le onze titulaire de Lens mercredi dans un rôle différent que celui de piston gauche, poste qu’il préfère et qu’il occupe plus habituellement dans le 3-4-1-2. Une mission qu’il avait déjà réussie en période de préparation, avant d’être freiné par une douleur à un mollet puis une suspension une grande partie du mois de septembre pour une expulsion en équipe réserve (N2) face à Sedan (0-0, le 5 septembre).

« Je me suis demandé ce qui se passait, si tout était contre moi, se souvient-il. J’étais content du rendement de l’équipe mais je me posais pas mal de questions sur ma propre situation. J’ai beaucoup discuté avec le staff. Aujourd’hui, ça va beaucoup mieux. J’essaye de me faire une place et de gratter du temps de jeu. »

En concurrence avec Issiaga Sylla et Ismaël Boura, Haïdara n’a disputé que trois rencontres avec l’équipe première cette saison (Saint-Étienne 2-0, le 3 octobre, Lille 0-4, le 18 octobre et donc Nantes), toutes en qualité de titulaire.

« Je le vis plutôt bien car depuis le début de la saison, le coach fait appel à plusieurs joueurs, analyse-t-il. La plupart ont su répondre présent. Même si certains ont moins de temps de jeu que d’autres. C’est bien pour le groupe et cela tire tout le monde vers le haut. Le plus dur, pour un coach, c’est de concerner tous les joueurs. Nous comprenons ses idées et ce qu’il dit. »

« J’ai perdu le goût, l’odorat. J’ai eu des courbatures et des maux de tête »

Le latéral est également soulagé sur le plan sanitaire. Car il a été l’un des joueurs qui a le plus souffert du cluster artésien qui a récemment concerné douze de ses partenaires et 80 % du staff technique.

« J’ai connu tous les symptômes, à l’exception des difficultés respiratoires, confie-t-il. J’ai perdu le goût, l’odorat. J’ai eu des courbatures, des maux de tête. C’était un peu compliqué. Aujourd’hui, j’ai encore un peu de mal à retrouver mon odorat. Ça revient petit à petit. D’une manière générale, c’est toujours compliqué de revenir après avoir été malade. On ne sait pas vraiment où on en est. Physiquement, c’est dur de se juger, mais j’ai plutôt bien récupéré. Je vais essayer d’enchaîner pour pouvoir être à 100 %. »

L’international malien (5 sélections) s’est tout de même posé pas mal de questions sur l’évolution de cette maladie très contagieuse. « Il est clair que ça inquiète, poursuit-il. On ne sait jamais comment votre corps va réagir, que l’on soit jeune, comme moi (27 ans), ou plus âgé, même si on est sportif de haut niveau. Disons que dans ma position, c’était un peu moins difficile car je n’ai pas eu de gros symptômes (ou une hospitalisation). Mais je me suis demandé qu’est-ce que cela aurait pu donner si j’avais été plus âgé ? »

publié le 27 novembre 2020 à 14h58 mis à jour le 27 novembre 2020 à 17h06

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