Jonathan Clauss (Lens), après le match nul face à Lorient : « Ça va se libérer »

« Êtes-vous soulagé d’avoir évité le 1-3 ou satisfait d’être parvenu à égaliser face à Lorient (2-2) ?
On avait pour objectif de l’emporter. Mais vu les circonstances (Lorient menait 2-1 à la 35e et a manqué le troisième but à la 70e), il était important de ne pas le perdre. On est un peu frustrés. Même si on n’a pas tout fait bien, au bout du compte, on aurait pu avoir mieux que Lorient.

Que vous a-t-il manqué sur le plan collectif ?
Notre ressenti à nous les joueurs, c’est que nous étions un peu trop désordonnés. Physiquement, on avait du mal à faire les efforts tous ensemble. Quand un maillon de la chaîne est moins rodé, cela crée des espaces et cela n’aide pas le pressing constant et collectif. Sur l’ensemble, on a fait pas mal de bonnes choses. Le reste, on va le corriger et on le travaille.

Lens fait du spectacle, cela vous convient ?
Un match à trente-cinq tirs, je regarde tous les jours. Je peux comprendre que l’entraîneur priorise le résultat au contenu.

N’êtes-vous pas tous un peu trop portés vers l’avant ?
Quand tu mets le 1-0, avec les fumigènes derrière, tu as envie de leur monter dessus encore une fois, de remettre la pression dans le camp adverse. Après, ils s’en sortent bien. On ne sait pas où on est. Où est Jo (Gradit) qui sort et moi qui doit couvrir. On a des courses à contre-temps. Moi je tarde. Je ne pensais pas qu’il allait sortir. Mais on joue avec nos valeurs.

C’est un problème de communication ?
Elle est redevenue hyper compliquée avec le bruit, on n’a plus les repères. Il faut plus de vigilance sur le placement, on réapprend à jouer avec le bruit. Mais il faut continuer dans cette dynamique-là. Regarder plus souvent notre partenaire, prendre l’information, réagir plus vite et bien plus tôt. Ça va se remettre en place.

Êtes-vous plus à l’aise à l’extérieur ou la gestion défensive semble plus simple ?
Désolé mais je ne le vois pas comme ça. À la maison, on fait quasiment pareil. Ce sont juste les circonstances des matches qui font la différence. À domicile, le problème n’est pas de défendre à onze contre onze mais d’aller battre l’adversaire.

Vous avez marqué sur coup franc direct. C’est un registre que vous travaillez ?
Un peu plus souvent. Avant, j’étais un peu « olé olé » sur ce point. Là, le coach m’oblige à le faire et il a raison. Je vais le faire.

Votre équipe ne parvient pas à marquer sur phases arrêtées alors qu’elle se crée des situations et qu’elle semble armée au niveau de la taille…
Il faut trouver le truc entre le frappeur et le receveur. Cela se joue à rien. Là aussi, on va progresser. En s’appliquant un peu plus. Notamment sur les courses. Il faudra en transformer un et ça va se libérer.

Vous aimez votre poste d’ailier de débordement ?
Je prends mon pied. Je ne demandais que ça. Je n’ai que ça. C’est que du plus. Et plus il y a de monde dans le stade, plus j’ai envie de jouer et de montrer. »

publié le 29 août 2021 à 20h32

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