Daniel Sanchez, l’entraineur de Tours, aborde pour rclens.fr la rencontre de lundi, contre Lens. Pour le coach tourangeau, il ne fait aucun doute que son équipe n’evolue pas dans la même catégorie que Lens, mais il espère que sa formation, qui a obtenu son maintien en Ligue 2, jouera libérée et puisse faire un grand coup contre le Racing. Extraits :
"Même si nous nous maintenons, le championnat n’est pas pour autant fini. Il reste dix matchs à jouer, et nous nous devons de les aborder le plus sérieusement possible. Nous savons que face à Lens, ce sera un match particulier. Nous allons affronter le leader, qui plus est chez lui. Ce sera en plus un contexte que nous n’avons pas l’habitude de côtoyer. Nous allons jouer devant 30 000 spectateurs. Ce n’est pas notre quotidien, il faut le reconnaitre. Ce sera un match intéressant à vivre et à jouer, d’autant plus que nous n’avons pas la pression du résultat. Nous n’allons pas dans une situation où nous nous disons « Si nous perdons, ce sera catastrophique ! ». Nous irons pour faire le meilleur match et le meilleur résultat possible tout en étant assez libéré. Mais attention : il faudra faire la différence entre être libéré et trop décontracté."
Lorsque l’on lui demande ce qu’il craint le plus de Lens, il répond :
"Une réaction de leur part. Ils viennent de faire deux résultats mitigés à domicile, dont le dernier qu’ils ont perdu. Nous pouvons aussi craindre la valeur de l’équipe entière. Je ne dissocie pas le collectif. Lens est premier. Depuis le début, il est là ! Ce club lensois, c’est quelque chose de particulier par rapport à la Ligue 2. Logiquement, nous ne devrions pas jouer Lens en Ligue 2 !"
Propos recueillis par Leïla Talbi pour rclens.fr
il y a une revanche a prendre après la claque ,voir l’humiliation du match aller