Garcia :« On avait été épargné jusque-là »

Interrogé en conférence de presse ce matin sur la composition de la charnière centrale qui affrontera Arles Avignon ce samedi, Jean Louis Garcia s’est voulu très rassurant, notamment avec le retour de Franck Queudrue, et la possibilité de s’appuyer sur le centre de formation pour composer le banc : 

« Pour moi, c’est limpide. La charnière qui jouera sera composée de Yahia et Queudrue, et j’ai une grande confiance en cette charnière. « Queud’ » reste sur un excellent match, face à une Ligue 1, en coupe de la Ligue. Il est frais. Franchement, cela ne me pose aucun problème… Maintenant, sur le banc, on verra. Je peux être amené à faire appel à un bon joueur de l’équipe réserve. J’ai un garçon comme Nicolas Saint-Ruf qui est un grand espoir du club. Il y a peut-être aussi des gens qui peuvent s’adapter au poste de défenseur central sur un bout de match si le besoin s’en fait sentir. Je pense notamment à Samba Sow. On verra. Même si je vais anticiper un peu, on va attendre de savoir si « Lass’ » peut venir ou pas… Le problème serait plus important si la question se posait pour les joueurs débutant le match. » 

In facto, le choix pour composer le groupe de 16 joueurs sera beaucoup plus simple, mais le techicien lensois lui préfére avoir un choix plus large, surtout avec la répétition des matchs en 3 jours :

« La sélection sera plus simple à faire parce qu’elle s’impose d’elle-même mais je préfère quand c’est plus compliqué. Cela m’embête toujours d’avoir des joueurs souffrants, forfaits mais c’est comme ça. C’est aussi pour ça que l’on a constitué un groupe étoffé. C’est la première fois que cela nous arrive depuis le début de la saison. On avait été épargné jusque-là mais ce n’est pas complètement anormal non plus. On va disputer notre quatrième match en douze jours. Le fait que le match d’Amiens se soit joué le 12 plutôt que le 9 septembre, nous oblige à jouer quatre rencontres de championnat en douze jours, soit un match tous les trois jours. Forcément, au bout d’un moment, cela pèse sur les organismes. Pour avoir revu le dernier match, incontestablement, on a manqué de fraîcheur. On était un peu émoussés contre les Angevins qui, selon moi, étaient des adversaires d’un autre calibre que les précédents.»