Sikora : « Laver cet affront »

Le revers angevin digéré, Eric Sikora s’est exprimé en fin d’après-midi à la veille de la réception de Châteauroux. Il attend la même réaction que face à Ajaccio il y a deux semaines.

Dans quel état se trouvait votre groupe après la défaite à Angers ?

« J’ai senti un groupe abattu après le match. D’habitude, cela bouge lors d’un retour en TGV. Là non. Le groupe est abattu et sait qu’il est passé à côté de quelque chose de grand qui pouvait nous permettre d’envisager la suite différemment.

Comment analysez-vous, à froid, cette fin de match ? 

« Dème N’Diaye était mort. On a regardé sur le banc. Si on avait fait d’autres changements, on l’aurait perdu aussi. Mais sur le banc, on n’a pas vu cette défaite arriver. On gérait bien les coups. On a manqué peut-être de maturité, on s’est précipité. Du fait peut-être de la jeunesse de l’effectif. On a un peu donné aux Angevins qui l’ont mérités en fin de match avec plus d’agressivité. Dire que l’on a reculé, que l’on a fait des changements pour défendre. C’est du baratin. Après les matchs, c’est toujours facile de dire  »si on avait ». »

Demain, c’est un nouveau rendez-vous important à Bollaert ? 

« Châteauroux se profile avec une victoire impérative. On ne va pas ressasser la défaite tous les jours. Les joueurs ont envie de laver cet affront et monter que l’équipe vaut mieux que cela. Ils ont la possibilité de se rattraper demain. »

On sent un groupe revanchard.

« C’est un groupe qui ne triche pas et qui répond présent. On espère avoir la même réaction qu’après Dijon. Quand on voir l’entraînement de ce soir, il y avait du jus, de la vie. On est confiant. On ne part pas négatif, pessimiste. Les joueurs font de bonnes choses mais n’oublions pas qu’à la 9e journée, le groupe était 19e. Il se bâtit. On leur a proposé le maintien et les 43 points. La défaite d’Angers n’est pas synonyme de révolution. Cela fait partie de l’apprentissage. Si on enlève les 5 dernières minutes, la performance d’ensemble est bonne. »