«La réception de Bastia est-elle un tournant dans votre saison à l’entame d’une période où vous allez affronter plusieurs concurrents directs pour le maintien?
C’est un match compliqué qui nous attend chez nous. Je me rappelle notre nul chez eux (1-1, but de Chavarria, le 13 septembre). Il faut tout donner pour l’emporter. Si on prend les trois points, on pourra se rapprocher d’eux et les rattraper. Pour confirmer notre nul à Reims (0-0), il faut gagner. Après, on verra.
Vous étiez friables défensivement et vous avez rectifié le tir à Reims. Le chantier est-il offensif désormais?
Cela fait trois rencontres que nous ne marquons pas. Il faut redevenir efficace. On travaille toute la semaine pour y parvenir. C’est déjà un progrès de ne pas avoir encaissé de but à Reims.
Pourquoi ne parvenez-vous pas à marquer?
Je suis frustré quand je ne marque pas. Mais c’est le plus le résultat qui me préoccupe. De la même manière que quand on encaisse des buts, les attaquants ne défendent pas assez, quand on ne marque pas, il faut faire plus collectivement.
Sur un plan personnel, pourquoi êtes-vous moins efficace?
J’ai toujours confiance en moi. Même si je ne transforme pas quatre ou cinq occasions, je vais continuer à essayer de marquer. Je ne peux pas dire précisément pourquoi je ne marque pas mais je vais tout faire pour y parvenir.
Avec un classement aussi serré, le championnat du maintien ne débute-t-il pas maintenant?
La dernière fois que j’étais venu vous voir, j’avais dit qu’il fallait vingt points à la trêve. Nous n’en avons eu que dix neuf. Parfois, il faut éviter de parler et prendre les matches les uns après les autres. On reste concentré sur le terrain. On ne regarde même pas ce qui concerne le président et Mammadov (Hafiz). Avec cet effectif, on est parvenu à prendre 19 points fin décembre. Si on arrive au même total sur les matches retours, on peut rester en L1.»
Joël DOMENIGHETTI, à Avion (Pas-de-Calais) @jdomenighetti