Martel : « Respecter tout le monde »

Interrogé sur les antennes de RTL vendredi soir, le président lensois Gervais Martel est revenu sur les objectifs de Lens cette saison et sur les attentes qui entourent le club artésien avant le début du championnat dimanche :

Vous avez repris la présidence de Lens en juin. Est-ce que vous vous fixez  un objectif Ligue 1  cette saison ?

« L’objectif, c’est de bien commencer le championnat, chose qui n’est pas arrivée depuis un moment. On a de solides espoirs pour cette saison en sachant qu’on a fait beaucoup d’efforts au niveau de l’entraîneur, des joueurs, au niveau de l’ensemble du groupe. Il va peut être nous manquer une ou deux semaines de préparation avec les événements que vous avez cité auparavant. On a pris peut être un peu de retard et des joueurs sont arrivés sur le tard mais je compte que le RCL fasse une grande saison ! Avant la première journée, on vise d’être dans le dernier trio final. »

Lens rencontre le CA Bastia dans le cadre de la première journée de Ligue 2, êtes vous heureux de retrouver la direction et les rebondissements qui vont avec ?

« Bien sur, je me suis battu pendant un an pour essayer de revenir au club et donc on revient dans le vif du sujet. La présidence d’un club de football je la vois surtout par le coté match, même s’il y a bien sur beaucoup de travail à faire autour de tout ça, l’adrénaline, on la prend par les matchs. Je suis heureux, qu’enfin ce championnat 2013/2014 commence dimanche. »

Sur le plan sportif vous annoncez une demi-douzaine d’arrivée, souvent en provenance du PSG, notamment avec l’entraîneur Antoine Kombouaré. Ça y est, le club est prêt à en découdre sportivement ?

« Je corrigerai ce que vous dites, pas souvent en provenance du PSG, il y a deux ou trois joueurs qui ont été formés au PSG et je suis content d’avoir eu en prêt Alphonse Aréola. Mais j’ai aussi d’autres horizons. J’ai un joueur qui vient d’Anderlecht, un qui vient d’un club hongrois, il y en a un qui vient de Monaco, il y a sept arrivées. Il faut trouver l’amalgame entre ceux qui sont restés, les jeunes qui ont toujours eu de la qualité, les nouveaux qui arrivent. Un championnat c’est long mais j’espère que pour bien se lancer, on va trouver cet amalgame immédiatement. »

Vous êtes d’accord pour dire qu’il ne faudra pas se planter sur le plan sportif car la méforme financière en découle, vous le savez tout autant que moi.

« Vous savez, quand on commence un championnat et quand on fait les efforts qu’on a fait depuis un an c’est pour ne pas essayer de tomber de la chaise, maintenant c’est le sport mais on a mis beaucoup d’atouts de notre coté pour essayer de réussir cette année. Antoine Kombouaré répète souvent le mot « humilité », je crois qu’on attaque ce championnat avec beaucoup de respect pour les équipes qu’on va rencontrer, à commencer par celle de Bastia dimanche. C’est un club qui monte de National, c’est toujours compliqué d’aller jouer le premier match contre ce genre d’équipe. On arrive pas avec les chevilles qui enflent, on arrive avec un club solide, des supporters qui vont être derrière nous une fois de plus avec un engouement qui peut partir très vite à Lens pour faire repartir ce club, mais en respectant tout le monde. »

Votre partenaire financier, Hafiz Mammadov, vous fixe des objectifs écrits ?

« Aujourd’hui, on a un objectif avec Hafiz, c’est que les couleurs sang et or puissent rejouer en première division. Comme il connaît bien le football, il est actionnaire et sponsor de l’Altetico Madrid, il sait que sport est un jeu collectif, et qu’il ne suffit pas de claquer dans les doigts pour que ça se réalise. On l’a fait tranquillement. On a une masse salariale encadrée, je n’ai même pas fait appel donc ça veut dire qu’on est pas parti pour faire n’importe quoi. On va surtout essayer de faire du collectif, qui sont les joueurs, le staff, les supporters, le soutien économique du NPDC, mais je n’ai pas d’obligation et d’objectif écrit par Mr Mammadov. »

L’une des premières annonces que vous avez faites, c’est de lancer un abonnement àsoixante euros l’année, soit trois euros par match quasiment, vous avez plus que jamais la volonté de faire de Lens un club populaire au sens le plus noble du terme ?

« Lens est un club populaire, région touchée économiquement. Ça n’est pas moi qui ait fixé les tarifs des abonnements cette saison, c’est l’ancienne direction, et il y avait une décision de fermer l’une des tribunes, la tribune mythique Trannin avant les travaux du stade Bollaert qui vont commencer en mai 2014, ça me semblait judicieux de faire quelque chose. Evidemment, certains supporters râlent car ils ont acheté leur place un peu plus cher autre part mais je crois qu’il faut tout remettre dans le contexte, je préfère que cette tribune soit occupée par des familles, des enfants, par les gens qui n’ont pas de moyen. Il faut être clair, pour avoir un stade Bollaert qui correspond à l’image que je me fais de Lens. Et cette image, c’est un stade plein donc à nous derrière de le remplir. Pour cela on a fait un effort financier et ensuite aux joueurs de mettre le feu à ce stade pour mettre une ambiance fabuleuse comme il y a quelques années. Donc il était normal que je fasse ce genre d’appels et j’espère que le public va continuer à répondre favorablement à ce que j’ai proposé. »

Propos retranscrits par Thibault P. pour rclensois.fr

2 commentaires

  1. #58132 BigJac 123 -

    Tu seras suivi Gervais.

  2. #58131 Sikojob 22 -

    Si Martel applique tout ce qu’il dit en se tenant à la ligne de conduite qu’il diffuse un peu partout, alors on peut avoir confiance.
    Place aux actes !

Les commentaires sont fermés.

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