Fin août et après une longue période d’incertitude, Yoann Touzghar intégrait enfin l’effectif du Racing Club de Lens. Priorité offensive de Jean-Louis Garcia, l’ancien aminénois n’a pas tardé à se faire une place de titulaire au sein d’une attaque lensoise dépendante du seul David Pollet. Joint par nos soins, le natif d’Avignon revient sur son premier mois dans le Nord et concède qu’une victoire est impérative, dès samedi à Nantes.
Yoann, comment vous sentez-vous aujourd’hui à Lens, un mois après votre arrivée ?
« Très bien. Honnêtement, l’ambiance est excellente dans le groupe. Pour la bonifier, il ne manque bien évidemment que des victoires à l’heure actuelle. »
En quatre matchs, vous n’avez pas encore trouvé le chemin des filets, le doute commence-t-il à s’installer ?
« C’est vrai, je n’ai pas encore marqué mais je n’ai guère eu l’occasion de le faire car pour ma part, les situations devant les cages adverses se font rares. Après, j’ai joué à un poste qui n’est pas vraiment le mien, sur le front droit de l’attaque. Malgré tout, je le fais sans broncher pour le bien de l’équipe. Après, ma relation avec David (Pollet), la relation s’affine, chacun connaît les qualités de l’autre. Il y a toujours un temps d’adaptation mais ça va venir. »
Quel différence notoire soulignez-vous entre le discours de Jean-Louis Garcia et Eric Sikora ?
« Chacun des deux coachs a ses méthodes mais dans les deux cas, ils nous demandent de nous lâcher, de jouer… Après comme je vous le répète, il nous a manqué aujourd’hui des victoires pour être plus serein. »
Vous étiez le choix numéro un de Jean-Louis Garcia, vous devez aujourd’hui refaire vos preuves, comment le gérez-vous ?
« Comme tout le monde, je me donne à fond. Ce que je faisais déjà avec l’ancien coach. C’est un groupe qui essaye de donner le meilleur tout le temps. »
Comment abordez-vous la rencontre à Nantes ?
« Il nous faut absolument une victoire pour nous redonner confiance. Il faudra jouer intelligemment dans un match qui promet d’être engagé. Il faudra faire le tout correctement, attaquer mais sans partir à l’abordage pour autant. Il s’agira d’un rendez-vous fatidique ! »
Propos recueillis par Laurent Mazure pour rclensois.fr