Martel « Armés pour cette bataille »

MartelRevenu à la tête du Racing Club de Lens en juillet dernier, Gervais Martel s’est confié pour La Voix du Nord. L’emblématique président Sang et Or est revenu sur le début de saison lensois:

– Aviez-vous imaginé que votre retour coïnciderait avec une telle embellie sportive ?

« Je suis content. Au-delà de la médiatisation de mon retour, il y avait un temps pour se remettre dans le bain de la compétition. Le moment était venu de montrer à nouveau des choses sur le terrain, car ça fait cinq ans qu’on est… médiocres. En allant chercher Antoine (Kombouaré), j’avais déjà le sentiment d’avoir lancé un signal fort. Dans la foulée, il fallait bâtir une nouvelle équipe. Évidemment, nous n’avions pas attendu de réintégrer officiellement le club pour préparer des choses. Avec notre cellule de recrutement et « Joss » (Blanchard) nous avions été actifs, l’objectif étant d’avoir vite une équipe dans le coup. »

– Vos choix ont été les bons ?

« Antoine (Kombouaré) a activé aussi ses réseaux pour faire venir des joueurs qu’il connaissait. Cela dit, j’ai été agréablement surpris de voir des joueurs comme Daniel Ljuboja, notre jeune gardien (Areola), s’être mis aussi rapidement dans le bain. Il y a beaucoup de motifs de satisfaction, y compris dans cet amalgame réussi entre jeunes et anciens. On a un collectif et un état d’esprit d’équipe. »

– Kombouaré à Lens, c’était déjà une idée… ancienne ?

« C’est exact. J’avais pensé à lui il y a deux ou trois ans. Je l’ai côtoyé dans le foot et en dehors, un peu plus lors du transfert de Bisevac à VA. Et, parallèlement, je l’avais rencontré à Paris et vu au golf à Arras. Je m’étais dit que si je revenais, c’est quelqu’un que je devrais absolument solliciter. »

– Selon vous, il avait le profil ?

« Antoine, c’est un chef de bande. Il est capable d’emmener tout le monde dans son sillage avec la rigueur nécessaire. Il connaît en outre le haut niveau, ainsi que la région pour avoir été à Valenciennes naguère. Ensemble, on va s’attaquer au challenge de la L2. Ce qui me plaît, c’est qu’on réponde présents à Bollaert. Une équipe qui réussit est une équipe qui, d’abord, gagne chez elle. »

– Les gens vous font confiance, à en juger par leur soutien. Surpris ?

« J’ai toujours été proche des supporters. Même quand je n’étais plus là, je les ai rencontrés et ils m’ont encouragé. Ensuite, il y a des choses que j’ai mises en place qui ne les ont pas laissé indifférents. Rouvrir la Trannin, par exemple. Jouer devant une tribune fermée, c’est comme si on m’avait coupé une jambe. »

– La L1 est un objectif. Pour vous, le plus vite sera le mieux ?

« La L1, c’est comme le TGV. Si t’es pas à l’heure sur le quai, tu montes dans la Micheline ! C’est sûr : le TGV, on va essayer de l’accrocher. Lens est un club qui doit être historiquement en L1. »

– Votre équipe semble avoir tout ce qu’il faut pour remonter…

« On a un bon ‘‘mix jeunes-anciens. Mais il y a toujours plein de paramètres qui entrent en ligne de compte. Je pense cependant qu’on est armés pour cette bataille. »

 

1 commentaire

  1. #60377 mathieupes 19 -

    Antoine (Kombouaré) a activé aussi ses réseaux pour faire venir des joueurs qu’il connaissait… Jean Louis Garcia aussi …. pas pour le même réussite a priori …

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