Eric Chelle « un gros état d’esprit »

Fort d’une première victoire avec son nouveau club (face à Dijon 3 buts à 1), Eric Chelle s’impose comme l’homme fort de la défense lensoise. Et c’est dans cette optique que l’ancien valenciennois a été nommé capitaine du Racing Club de Lens. Une situation qui lui fait plaisir mais le robuste défenseur garde les pieds sur terre et veut d’abord imposer un esprit d’équipe et de cohésion, comme il en avait l’habitude lorsqu’il évoluait au Valenciennes FC. Le joueur s’est confié en exclusivité à nos confrères de la Voix des Sports, juste après la victoire face aux dijonnais :

– Comment résumez-vous vos premières semaines au Racing ?
« Dans le groupe, ça va de mieux en mieux. La préparation a été longue. Quand je suis arrivé le 23 juin, on sentait un petit malaise. Depuis deux semaines, il y a quelque chose qui se met en place dans le groupe. C’est pas parfait, mais il faut deux ou trois mois pour former un groupe et non deux ou trois semaines. »

– Avez-vous une pression particulière sur ce début de saison ?
« Non, il y a 38 matchs. Nous commençons à la maison, c’est une force. Il faut montrer qu’à Lens, il va se passer quelque chose cette année. Comme pour toutes les équipes, notre début de saison est important. Il faut aborder chaque match avec un gros état d’esprit et une grosse envie. »

– Votre expérience acquise à Valenciennes va forcément vous servir…
« À Valenciennes, on était d’abord une sacrée équipe de copains. L’idéal, ça serait d’avoir la même chose à Lens. Je veux que le Racing Club de Lens ressemble à une grande équipe de copains avec un grand public derrière. »

– Quelle est votre sentiment sur la Ligue 2 ?
« Tous les matchs sont dangereux. Si on prend l’exemple de Vannes. C’est un petit terrain, et les mecs vont être surmotivés. Ils vont presser, ils vont mettre des coups, ils vont tacler. Eh bien la Ligue 2, c’est ça. C’est un championnat très dur physiquement et mentalement. »

– Et sur ce brassard de capitaine dont vous avez hérité ?
« Je suis un joueur comme un autre. La seule différence, c’est que je porte un brassard. Si Fabien Laurenti qui est à côté de moi sur le terrain me dit "Aujourd’hui, tu as été bidon". Eh bien, ça ne me dérange pas si c’est la vérité car ça veut dire qu’il me respecte. Le brassard n’est pas très important. Le plus important, c’est retrouver la Ligue 1. »

Photo www.rclens.be, Propos Recueillis par O. F.

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