Au milieu de joueurs en fin de contrat, mercenaires désintéressés et profiteurs à salaire doré, rares sont les joueurs sur lesquels peuvent aveuglément compter les supporters de Lens pour sauver leur club et leurs couleurs. Alors qu’une fin de saison extrêmement délicate se profile à l’horizon artésien, l’équipe lensoise devra se "reposer" sur plusieurs joueurs à la mentalité exemplaire et dont l’intérêt collectif prime sur la situation personnelle. Dans un monde où les discours teintés de langue de bois sont légion, certains joueurs Sang et Or font figure d’exceptions et prouvent leur sincère attachement au club par une envie et un dévouement sans faille. A quelques jours d’un déplacement vital à Nice, énumérons les "fers de lance" de l’effectif dont la mission sera de mener le reste des troupes Sang et Or vers un maintien qui semble de plus en plus compromis.
Ala-Eddine Yahia
Le défenseur tunisien a toujours répondu présent dans les moments difficiles qu’a connus le club depuis la remontée en L1. Habitués aux âpres batailles, Yahia use régulièrement de son franc-parler pour éclairer ses coéquipiers face à la position dramatique du club. Son non-renoncement et sa hargne serviront à coup sûr d’exemple pour le reste du groupe. Celui qui a déjà inscrit trois buts cette saison, pourrait de plus amener son puissant jeu de tête dans le domaine offensif, arme intéressante lorsqu’on connaît les difficultés lensoises à se procurer des occasions à l’extérieur. Le représentant des joueurs de la sélection nationale Tunisienne possède en outre les qualités humaines pour taper du point sur la table et haranguer ses partenaires.
Franck Queudrue
Venu à Lens pour «aider le club», l’expérimenté défenseur central porte le club Sang et Or dans son cœur. Auteur de prestations solides et convaincantes (lorsqu’il n’est pas ennuyé par des pépins physiques), Queudrue ne cesse d’afficher un état d’esprit et une générosité exemplaires. Coutumier des courses au maintien en Angleterre, l’ancien arrière-gauche est également un homme de vestiaire où il aime «communiquer, diriger, parler aux joueurs pour les encourager». La faiblesse de son salaire (pour la profession) n’est pas une preuve étrangère à sa profonde motivation: sauver Lens.
Adil Hermach
Blessé durant plus d’un mois, le marocain est de retour. Son absence fût une nouvelle preuve de son importante implication dans l’effectif lensois. Au-delà de ses qualités footballistiques qui permettent à l’équipe de récupérer et de conserver plus habilement le ballon, sa maturité et sa constance semblent apporter une note de confiance à toute l’équipe. Auteur des ouvertures du score face à Montpellier et Caen, le capitaine lensois apparaît comme le principal guide sur le terrain. Ses coups de pieds arrêtés représentent également une corde de plus à l’arc offensif lensois. Enfin, son ancienneté et sa persévérance au club marquent définitivement son attachement aux valeurs lensoises.
Issam Jemaa
Pour soigner les maux offensifs lensois, le tunisien possède, si ce n’est la recette miracle, au moins le meilleur ratio buts/minutes jouées de l’effectif. Titulaire indiscutable sous l’ère Bölöni, Jemaa compense ses maladresses récurrentes par une incessante activité et une motivation exemplaire. Souvent conspué par Bollaert, le tunisien ne s’est jamais retourné contre les supporters Sang et Or, preuve s’il en est de son amour pour le maillot frappé de la lampe de mineur. Lui aussi donnera tout jusque la dernière journée pour sauver Lens.
Les jeunes
Enfin certains jeunes se sentent redevables du club de Gervais Martel. Conscients des efforts investis par le club et ses formateurs, les joueurs issus de La Gaillette souhaitent leur rendre la monnaie de leur pièce et s’inscrire à Lens sur le moyen terme pour découvrir le haut niveau avec «leur club». Raphaël Varane, Samba Sow ou encore David Pollet n’ont ainsi pas hésité à réaffirmer leur investissement en Artois. Leur soif de jeu et leur étonnante maturité pourraient faire le bonheur de Bölöni en cas de résignation de certains.
Alors que se présente l’une des plus difficiles fins de saison qu’ait connues Lens, les joueurs "piliers" ne seront assurément pas de trop pour guider les troupes lensoises vers des eaux plus tranquilles. Dès demain à Nice, il faudra l’emporter au risque de voir le navire lensois entamer une lente coulée vers les profondeurs du classement, malgré l’influence de ses fidèles capitaines de bord.
aller maoulida hier etait le meilleur sue le terrain
mettez moi ce maoulida n l air c est un tricheur grassement paye idem pour akale
l’équipe lensoise devra se « reposer » sur plusieurs joueurs à la mentalité exemplaire
C’est simple…. LES JEUNES, eux… seront là l’année prochaine