Tenu en échec par Monaco (0-0) dans un Stade Bollaert comble, le RC Lens n’est pas plus avancé que Toulouse ou Paris dans sa quête du maintien avant ses deux derniers matchs à Lille et face à Bordeaux. «On a encore toutes les cartes en main», explique Loïc Rémy, de retour après la longue indisponibilité engendrée par sa blessure à la cheville en finale de la Coupe de la Ligue face à Paris. «Il reste deux matches, on va les jouer à fond. Face à Monaco, on a joué de bonnes phases, on a créé du jeu. La suite va être difficile face à Lille, qui est en confiance, et Bordeaux, qui jouera peut-être le titre.»
Quant au président lensois, Gervais Martel note que «sur l’investissement et l’état d’esprit des joueurs, je n’ai rien à dire. Ce n’est jamais facile de perdre des éléments majeurs en début de match. J’ai une pensée pour Aruna (NDLR : Dindane). La situation reste compliquée, mais aussi pour nos adversaires directs. Je ne crois pas que le calendrier du Téfécé ou du PSG soit moins compliqué que le notre. Si on avait gagné ce soir, on n’aurait pas non plus été sauvés. Il ne faut pas se soucier de ce que font Paris ou Toulouse.»
Enfin, Eric Carrière, qui disputera théoriquement face au LOSC et au Girondins ses deux derniers matches avec le maillot sang et or, se satisfait du fait de ne pas avoir reculé au classement. «C’est déjà ça. Evidemment, ce n’est pas le résultat que l’on souhaitait. On a fait preuve d’une belle débauche d’énergie mais le résultat n’est pas à la clef. Si on avait mené, cela aurait été plus facile, évidemment. Si on gagne les deux derniers matches, il y a de grandes chances pour que l’on se maintienne. Les blessures, c’est à l’image de notre saison. On espère que la scoumoune va se terminer. On ne lâche pas, c’est le statu quo. On a les cartes en main.» –
Olivier MAILLARD, au Stade Félix Bollaert de Lens