CE QU’ON A VU
Une affluence indigne de Bollaert: Avec 28 676 spectateurs présents dans les travées de Bollaert, on assisté à la plus faible affluence depuis 12 ans et 194 matches consécutifs de Ligue 1. Une bien triste performance.
Paris enchaîner un quatrième match consécutif sans prendre de but: Après un début de saison marqué par des problèmes récurrents en défense, Kombouaré a décidé de titularisé Edel aux buts et Armand en défense centrale. Résultats: Paris n’a plus encaissé un but.
Paris gagner pour la première fois à l’extérieur en 2010 : Ca faisait exactement 13 matches que le PSG n’avait pas gagné à l’extérieur en Ligue 1. Il a fallu attendre ce déplacement dans le Pas-de-Calais pour que le club de la capitale retrouve cette sensation oubliée depuis le 13 décembre 2009 et un succès à Boulogne/mer.
CE QU’ON N’A PAS VU
Lens marquer en première période : Sept matches de Ligue 1 et toujours aucun but pour le Racing en première période. Si l’on compte les matches amicaux et celui de Coupe de la Ligue, Lens n’a réussi à marquer en première période qu’une fois sur ses treize dernières rencontres. C’était lors de la défaite 1-3 à Mouvaux contre Courtrai.
Lens marquer en deuxième période : Habitué à réagir plus qu’à agir, le RC Lens n’a cette fois pas réussi à revenir dans la partie après le premier but encaissé. C’est la première fois en championnat que les Sang et Or ne parviennent pas à inscrire un but en deuxième mi-temps.
La première victoire de Lens face au PSG depuis quatre ans : Le dernier succès des Sang et Or face au PSG remonte au 5 novembre 2006. A l’époque, le RC Lens était la bête noire du PSG avec une série impressionnante de 11 matches sans défaites (7 victoires et 4 nuls). Depuis, le bilan s’est cruellement inversé avec huit matches sans victoire (3 nuls et 5 défaites, Championnat et Coupe de la Ligue confondus).
CE QU’ON A AIME
Le trio Bedimo-Boukari-Roudet : Ces trois joueurs sont incontestablement les plus en vue depuis le début de la saison au RC Lens. Ils auront encore beaucoup essayé de faire la différence dimanche baissant tout de même de rythme en deuxième mi-temps à l’image de l’ensemble de l’équipe.
Le jeu proposé en première période: S’ils ne sont toujours parvenu à trouver le chemin des filets en première mi-temps, ce ne fut pas faute d’essayer dimanche. Les Sang et Or se seront créé les meilleures occasions pour ouvrir la marque mais auront une nouvelle pêché dans le réalisme.
La bonne tenue des supporters : Il faut le souligner car ça faisait bien longtemps qu’un Lens-PSG avait aussi peu fait parler de lui au niveau de l’extra-sportif. Une seule interpellation est à déplorer. Il s’agit d’un supporter du PSG résidant dans le Nord-Pas-de-Calais qui s’en est pris abusivement à un stadier.
La signature de Franck Queudrue : Ça n’a certes rien à voir avec le match en lui-même mais le retour de Franck Queudrue permettra d’instaurer une concurrence plus vive dans le secteur défensif. Un secteur qui a besoin de retrouver confiance et sérénité après les 14 buts encaissés en 7 matches de championnat (19ème défense de L1).
CE QU’ON N’A PAS AIME
Le but contre son camp de Yohan Demont : On se demande encore pourquoi Ala-Eddine Yahia n’a pas voulu dégager tranquillement en touche ou en corner plutôt que d’allumer le pauvre Yohan Demont qui se trouvait juste devant lui (certes bien loin de son adversaire direct, Nenê). On avait déjà souligné les errements défensifs sans conséquences majeures à Valenciennes. Cette fois, l’erreur s’est payé cash.
La démobilisation générale en deuxième période : Après avoir concéder l’ouverture du score, les Sang et Or ont littéralement pris l’eau. Une pluie d’occasions s’est abbattue sur le but d’un Vedran Runje irréprochable ce dimanche. Le portier croate a d’ailleurs regretté ce relâchement indigne d’une équipe professionnelle après la rencontre.
"Bollaert, terre d’accueil" : Comme le soulignait Ala-Eddine Yahia après le match, « dans Bollaert, c’est inscrit ‘Terre de victoire’ . Là en ce moment, c’est terre d’accueil. » Avec un maigre point sur douze possible, le RC Lens réalise le pire début de saison à domicile de son histoire.
Le coup-franc d’Henri Bedimo : « Quand t’as un coup franc à 3 mètres et que tu tires 4 mètres à côté, ça fait tâche, » regrettait le même Yahia à propos du coup-franc indirect dans la surface sifflé par M. Coué en faveur du RC Lens pour une passe en retrait jugée volontaire de Tiéné pour Edel. S’il y va un peu fort sur la forme car Henri Bedimo est l’un des seuls joueurs à s’être battu de bout en bout, on ne peut qu’aller dans le sens du Tunisien sur l’action proprement dite.