La malchance, oui mais pas que…

Décidément, les jours se suivent et se ressemblent du côté de La Gaillette. Encré à une 19e position de laquelle il n’est sorti qu’une fois depuis septembre dernier, le RC Lens connait des difficultés incroyables. Et la défaite contre Sochaux samedi, dans des conditions détestables, n’arrangent pas les affaires des hommes de Laszlo Bölöni.
 
Vaincus à domicile pour la première fois de l’ère Bölöni contre Sochaux, les lensois ont encore une fois manqué une grosse occasion de se donner de l’air au classement et de distancer leurs adversaires directs. Passés par tous les états, les supporters lensois semblaient d’ailleurs très inquiets  pour leur club, à l’heure du coup de sifflet final donné par l’arbitre du soir, Bartelomeu Varela.
S’il n’est pas le seul responsable de la défaite amère des Sang et Or samedi contre les Doubistes à Bollaërt (2-3), l’arbitre Breton, pourtant originaire de Grande-Synthe dans le Nord n’a pourtant pas épargné le Racing. Dès le début du match, Varela s’est mis à dos la majeure partie du public de Bollaërt notamment par ses décisions contestables à l’encontre du club artésien. Peu aidé par ses assistants, il n’a jamais semblé être rentré dans son match. Preuve d’un arbitrage plus que limite, l’altercation qui a opposé Toifilou Maoulida au très rugueux Kévin Anin. Tous deux expulsés, les images prouvent en tous cas la non légitimité de ce choix. Et ce n’était alors que la première véritable erreur majeure du corps arbitral. S’en suivront une série de déconvenues, comme les deux pénaltys qui auraient pu être sifflés pour Lens, ou cette faute complétement imaginaire de Queudrue  sur le dernier but sochalien, il n’en était rien. Et l’histoire dira que le coup de gueule tiré par Francis Gillot aux arbitres il y a quelques semaines de cela, a fait pencher la balance. Peu avantagés à Lille et Paris déjà, sans oublier les nombreuses erreurs arbitrales de première partie de saison, les lensois n’ont pas été aidés. 
 
Mais en dehors de cela, à l’heure ou sportivement le club connait les pires difficultés à s’en sortir, les problèmes internes ne viennent pas aider un Racing Club de Lens que beaucoup voient déjà condamné. Dernier débordement en date, cette altercation opposant Kanga Akalé et Vedran Runje, des faits rapportés par l’Equipe ce dimanche. Une nouvelle ligne de la rubrique faits-divers qui s’ajoute à la longue liste déjà écrite. A l’heure actuelle, il n’y a aucun signe prouvant que le RCL va s’en sortir. Bollaërt a peur, et le château de carte bâti par Bölöni depuis son arrivée a semblé tomber en ruines samedi. Lens connait une crise profonde, la difficulté qui attend le technicien roumain et ses joueurs n’est pas encore à son apogée. Les Sang et Or se déplaceront d’ailleurs deux fois d’affilé, à Rennes d’abord, au stade du Ray de Nice ensuite. Un deuxième match qui devrait s’avérer décisif dans l’intense course au maintien que se livrent pas moins de six équipes.
Romain Bucquet

1 commentaire

  1. #18982 DEBETHUNE 55 -

    article excellent et représentant bien les problémes actuels du club,, l’equipe est relativement faible ca c’est sur, surtout devant, ensuite au niveau mentalité, encore plus faible, ensuite concernant la tactique de BOLONI on ne s’en sortira pas en jouant le herisson a l’extérieur dans le but de faire 0-O, deja beaucoup de problemes pour marquer qui seront encore aggraves par cette tactique, pour avancer il faut marquer des points, donc des victoires, ca sent le roussi, je crains qu’on ne paye toutes les erreurs de recrutement commises par MARTEL et ses acolytes depuis des années.

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