Pollet «Être le meilleur sur le terrain»

De retour de prêt en provenance de la capitale et du Paris FC, David Pollet espère bien se faire enfin un trou en Artois. Présent au stage de l’effectif professionnel au Touquet, il a répondu aux journalistes présents au point presse de ce mardi matin.

Dans quel état d’esprit reprenez-vous l’entrainement au Racing Club de Lens ?

Je suis confiant, je sors d’une bonne saison. J’ai eu l’opportunité de reprendre avec l’effectif professionnel, on m’a dit de reprendre et  de ne pas me poser de questions. Je vais essayer de tout faire pour saisir cette place au sein de l’effectif.

Le prêt au Paris FC était-il bénéfique ?

Je me suis aguerri, avec l’accumulation des matchs j’ai mûri. Ce prêt, c’est une réussite à 100%, il m’a permis de me forger un caractère. Mon premier prêt fut difficile, j’ai fait des courses et des déplacements dans le vide, c’était pas évident. A Reims m’étais blessé, le club était en difficultés, le club changeait d’entraineur, des noms circulaient à mon poste, et il fallait travailler. Je fais le plus beau métier du monde, même si l’on m’a dit que c’était la retraite le plus beau métier… (Rires). Ce passage à l’étage inférieur était bénéfique pour moi.

Vous disposez d’un profil différent des autres attaquants du club…
 
C’est un plus de disposer d’un profil différent. Je pense que cela peut-être un véritable avantage. Maintenant je vais écouter les autres pour avoir des conseils et m’améliorer. Il faut d’abord bien se préparer, et faire une bonne saison.

Vous mettez-vous la pression de vouloir confirmer votre saison au Paris FC ?

Bien sûr que la pression est nécessaire, mais il faut aussi se l’enlever, car elle peut être un frein à la réussite. Je vais tout faire pour être le meilleur sur le terrain.

Vous êtes de retour dans l’effectif professionnel avec un groupe presque inchangé.  Un avantage pour votre intégration ?

Le groupe a un peu changé, mais mon intégration a été facile, j’ai parlé avec Kévin Monnet-Paquet et Razak Boukari.  Je m’entends bien avec eux, mais je me sens proche de tout le monde, des jeunes comme des plus expérimentés, notamment pour apprendre leur vécu.

Penses-tu rester au club toute la saison ?

Non, je ne suis pas certain de faire toute la saison au RC Lens. Je recherche du temps de jeu, mais je privilégie aussi le sportif. Les matchs amicaux peuvent être valorisants, j’ai envie de bien faire, de plaire au club. J’ai rencontré Jean-Guy Wallemme avant les vacances, on a discuté de ma saison, et son discours m’a plu et m’a convaincu. Maintenant, on verra.

Vous avez inscrit pas mal de buts avec le Paris FC cette saison …

J’ai réalisé une bonne saison, avec beaucoup de réussite.  Bien entendu, je ne pensais pas en mettre autant, mais c’est vrai que je me sentais bien dans ce club.

Avez-vous un modèle à votre poste ?

J’aime beaucoup les attaquants modernes.  J’apprécie Fernando Torres et David Villa, c’est pour moi la doublette qui se fait de mieux à l’heure actuelle. Ma coiffure, c’est peut-être un petit clin d’œil à Torres puisque je l’aime bien.

Vous êtes sur le point de vous faire un trou dans votre club. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

Il y a ma famille et mes amis ici. C’est une fierté, je vais tout faire pour rester et faire les meilleurs matchs possibles. La concurrence ? Il y a du monde à mon poste mais il y a des places à prendre également.