Lors du dernier dévoilement de l’organigramme lensois, le président Gervais Martel a profité de l’occasion pour nous glisser une information sur la future orientation géographique donnée au recrutement lensois. Il a ainsi affirmé vouloir «prospecter à l’étranger, notamment dans les pays de l’Est où nous ne sommes pas assez présents à mon goût.». Ces quelques mots lâchés au détour d’une interview représentent une information qu’il ne faut surtout pas sous-estimer lorsqu’on mesure l’influence qu’ont déjà eue les footballeurs issus de cette région reculée d’Europe, sur le Racing.
Tous les supporters lensois s’accorderont sur le fait que la célèbre expression «mouiller le maillot» ne pourrait trouver meilleurs représentants que les "joueurs de l’Est"! La hargne, l’envie, le non-renoncement, et le combat physique sont autant de qualités qui semblent innées chez ces "gladiateurs" du ballon rond. Prenons donc quelques instants pour faire un rapide tour d’horizon de ces joueurs besogneux ayant porté le maillot frappé de la lampe de mineur au cours des 15 dernières années. Qu’ils soient serbes, tchèques ou polonais, ces footballeurs ont tous marqué l’histoire du Racing Club de Lens, parfois en mal mais extrêmement plus souvent en bien.
Quelques flops…
Dans l’exhaustive liste des erreurs de casting, le serbe Nenad Grozdić tient une place de choix. Ses 10 petits matchs pour le Racing et son total vierge de but ne plaident évidemment pas en sa faveur. Certains pourraient encore prétexter un manque de confiance placée en lui ou une adaptation difficile, mais son handicapant surpoids et sa modeste taille (1m68) ont définitivement placé Grozdić dans le panier des mauvais choix de recrutement. Autre serbe, mais toujours sous contrat avec le RC Lens, Dejan Milovanović fait office de déception ambulante. Entre le statut de meneur de jeu technique international serbe, buteur-canon et chouchou pour son premier match à Bollaert, et celui de doublure irrégulière et lente de Doumeng, il y a un pas que Dejan n’a eu aucun mal à franchir en l’espace d’une saison. Malgré ces lourds antécédents, nombreux sont les amoureux du Racing qui lui accorderont une ultime chance de prouver son talent et ce, dès son retour de prêt, en Juin prochain.
Pour beaucoup de tops !
A contrario, les joueurs d’Europe de l’Est ayant réussi leur passage au Racing sont bien plus nombreux. Comment parler du titre de 98, sans même évoquer les joueurs de l’Est? La victoire au stade Saint Symphorien face au leader Metz (0-2), ne s’était-elle pas construite sur un doublé du serbo-montenegrin Anton Drobnjak, alors deux fois idéalement servi par le tchèque Vladimir Šmicer? (Sans oublier la mémorable victoire 3-2 au Vélodrome signée d’un coup du chapeau du premier nommé.) Autre recrutement réussi? Le tchèque Radek Bejbl! Des cheveux couleur naturelle "blonds-Démont", mi-longs coupés façon mulet ! Certes, son jeu n’était pas basé sur l’aisance technique, mais ses tacles appuyés et son combat incessant avaient fait de lui un indéboulonnable récupérateur sous l’ère Courbis-Tournay. A l’image de la tradition minière de la région, le polonais Jacek Bak avait également débarqué dans l’Artois avec tout le bagage nécessaire pour devenir une icône. Sa technique sûre, son placement, sa polyvalence et son marquage strict (cf. Lens-PSG 2002/2003, avec un certain Ronaldinho littéralement muselé par le polonais pendant 90 minutes!) ont à coup sûr marqué une génération de fans lensois. Plus récemment, l’annonce de l’arrivée de Nenad Kovačević sur le site officiel (le serbe posait alors avec des points de suture et un strip au coin de l’œil), plantait le décor d’un joueur taillé pour le combat. Et même si le piètre début de saison 2010/2011 du serbe en a déçu plus d’un, son envie légendaire (cf. ses poings serrés sur le but vainqueur de Keita, demi-finale Le Mans-Lens 2008) ainsi que ses crampons vissés 18mm seront encore bien utiles au RCL pour gagner d’âpres batailles jusque la fin de saison. Enfin, l’emblématique gardien croate Vedran Runje, malgré quelques piètres performances et malencontreuses incartades verbales, n’a jamais cessé de défendre avec rage les cages Sang et Or. A cette liste auraient pu s’ajouter les noms de Milan Biševac et Dalibor Veselinović, désormais épanouis sous d’autres couleurs mais dont il est bon de signaler les qualités et performances post-lensoises.
A une époque où les recruteurs utilisent la base de données du jeu "Football Manager" pour repérer les futures stars, espérons donc simplement que l’équipe de Didier Sénac cochera l’option ‘Europe de l’Est’ avant de lancer ses recherches! On aurait alors la quasi-assurance de recruter des combattants à la mentalité exemplaire, et qui assimilent naturellement le comportement que nécessite l’appartenance au Racing Club de Lens.
Charles Pasart
je ne vois pas se que tu veux dire lensois77, tu peux developpés sa serai mieux!!! je ne comprend pas se que tu veux dire avec « encore des noirs et des arabes »?!? sa a rien n avoir avec l article, tu as un problème particulier….
OUI LES POLONAIS COMME AVANT
Il en a mare des joueurs africain et magrébin.
Engageons plutôt des joueurs plus disciplinés et combatif qui ne prennent pas la grosse tête dès qu’ils font deux bons matchs.
L’option des pays de l’Est me semble très interessente.
Encore des noirs et des arabes…
veselinovic etait plutot un flop