Espéré depuis des mois par certains, redouté par d’autres, le jour du départ de Toifilou Maoulida est enfin arrivé en ce mois d’Août 2011. Alors que la mahorais espérait poursuivre sa carrière au sein de l’élite française, il a finalement dû se résoudre à s’engager pour le Sporting Club de Bastia, tout juste promu en Ligue 2.
Le Racing Club de Lens et son désormais ex avant-centre mettent ainsi fin à une histoire longue de plus de trois années au cours desquelles le joueur aura connu des hauts et des bas. Flashback.
Des débuts mitigés
Arrivé en Artois en Janvier 2008, Toifilou Maoulida débarque d’Auxerre pour suppléer l’ivoirien Aruna Dindane, retenu à la CAN pour quelques semaines. Dès son premier match à Bollaert, l’ex-auxerrois inscrit un but grâce à un lob de 40m face à Nancy en Coupe de la Ligue. En championnat, l’homme aux bandelettes inscrit 5 buts en 16 matchs, trop peu pour empêcher la descente aux enfers de l’équipe dirigée alors par Jean-Pierre Papin. Finalement, au cours de ses six premiers mois sous le maillot Sang et Or, Maoulida connaît paradoxalement une finale de Coupe de la Ligue (défaite face au PSG) et une relégation en Ligue 2.
Grand artisan de la remontée…et du maintien
Toujours au club malgré la descente à l’échelon inférieur, Maoulida démarre la saison 2008/2009 dans la peau d’un titulaire indiscutable. Capable de sortir Lens de situations compliquées (à Nîmes, Metz, contre Bastia, Vannes…), l’attaquant a la confiance de Wallemme et démontre ses qualités de buteur tout au long de la saison. Adroit de la tête, roublard et appliqué devant les cages, l’ancien messin s’éclate au sein des défenses de Ligue 2. Terminant la saison avec un total de 13 buts, il est le meilleur buteur lensois et participe grandement au titre de champion de de Ligue 2 et à la remontée immédiate. La saison suivante, Maoulida joue moins mais termine le championnat en boulet de canon (8 buts entre la 32e et la 38e journée dont un triplé contre Boulogne-sur-mer), jouant un rôle actif dans le maintien du club parmi l’élite et terminant une seconde fois meilleur buteur du club artésien.
Une dernière saison compliquée
La saison dernière, si « Toif’ » n’apparaît plus dans les plans initiaux de Wallemme, il marque tout de même lors de la première journée face à Nancy avant un long silence-radio. Disposant de peu de temps de jeu puis repositionné sur l’aile par Bölöni, l’ancien montpelliérain n’est pas plus décisif pour autant et son total de deux buts en 17 apparitions prouvent son état de méforme générale. Le club subit une seconde rétrogradation et malgré sa récente prolongation d’un an, le joueur est indésirable avant même la fin de l’exercice 2010/2011. Son nom circule ensuite régulièrement dans les rubriques « Transferts » des journaux. Annoncé du côté de Sion, d’Ajaccio, de la Grèce ou encore de l’Angleterre, c’est finalement à Bastia que l’ancien marseillais (32 ans) s’est engagé pour donner un dernier coup de fouet à sa carrière.
Alors que son départ devrait permettre au club d’enregistrer un nouveau renfort dans le domaine offensif, nombreux sont les supporters soulagés de voir partir l’un des derniers joueurs ayant pris part aux deux dernières descentes du club, écrivant ainsi les plus sombres pages de son histoire. Au-delà de ses performances moyennes, beaucoup se réjouiront également du départ de celui qui s’amusait régulièrement à jouer de déclarations d’amour réfléchies envers le public Sang et Or de moins en moins acquis à sa cause. Loin d’être dupes, les supporters lensois gardeont tout de même le souvenir de « Toif’ » déployant sa bandelette, synonyme de but pour leurs couleurs. Bonne continuation à lui.
Charles Pasart.
Il fait bien de partir, il n’amenait plus rien à LENS mais surtout pillait les finances. On verra bien si à BASTIA il sort des messages de ses chaussettes, à LENS, heureusement qu’il ne vivait pas de ses messages, il aurait mangé plus de cailloux que de caviar.
Il va devoir prouver quelque chose, sinon… c’est la fin de carrière
Bonne chance à lui sous les couleurs du SC Bastia et merci pour tout .
Je savais pas qu’il fallait donner dans la philosophie au travers cette article, alors philosophons…Maoulida, le temps qu’il passe à courir, il le passe pas à se demander pourquoi il court. Alors, après on s’étonne qu’il soit aussi con à l’arrivée qu’au départ ! Merci à toi coluche pour ton aide. En tout cas y en a qui ont la mémoire courte, c’est ça ce qui fait défaut aussi à Lens, c’est qu’un public doit avoir un caractére.
Bonne chance à lui , sauf quand on se retrouvera biensur ;)
Merci pour tout, Toif’ et bonne chance pour la suite de ta carrière
Merci pour ce que tu as fait toif
Mais j vais quand même faire peter le champagne parce quil était temp que tu t en aille