« Vous avez enfin réussi à battre un membre du top 6 cette saison. Qu’est-ce qui a fait la différence ?
Si moi je n’y crois pas, il n’y a plus personne qui y croit. On a dit que si on faisait preuve d’assez d’abnégation, d’assez de courses et d’efforts, on pourrait être récompensés à un moment donné. On savait qu’on allait devoir surperformer dans les domaines athlétiques, courir plus qu’eux, faire plus de sprints, qu’on allait être mis en difficulté par moments, et ça a été le cas. Mais on avait demandé de la personnalité et une certaine force de caractère, parce qu’après quatre défaites, c’est facile de tomber dans un trou et d’un peu se morfondre sur notre sort. On ne l’a pas fait. Je pense qu’on a été pragmatiques, on s’est créé trois vraies occasions, et on en a mis une. On voulait courir, batailler, se battre, parce qu’il n’y a que comme ça que tu sors d’un trou. Collectivement, on a répondu présent.
Est-ce l’émotion la plus forte depuis le début de la saison pour vous et pour le groupe ?
Elle en fait partie, c’est sûr. Ça fait du bien, ça fait un bien fou. On a eu pas mal de critiques à certains moments. On avait dit toute la semaine qu’il y avait des bonnes choses, qu’on devait s’en servir. On avait dit qu’il y avait un moment où la chance tourne. C’est important pour se prouver qu’on n’est pas morts et qu’on s’est sortis d’une situation compliquée. Perdre quatre fois, moi, ça ne m’était jamais arrivé. Gagner au Vélodrome à la dernière minute, c’est spécial.
Sur un plan plus personnel, comment avez-vous vécu ces deux semaines très compliquées, avec votre compagne hospitalisée (encéphalite infectieuse) ?
C’est chaud. On se rend compte qu’il y a des choses plus importantes dans la vie qu’un match de foot ou une frappe qui va dans la lucarne. J’ai été honnête avec les mecs. Ma femme était dans un coma. Il fallait être auprès d’elle, il fallait prendre soin d’elle. Le groupe a réagi admirablement bien. Ma femme est stable, elle va bien. C’est le plus important. Quand je suis rentré samedi dernier, je savais qu’elle était dans le meilleur endroit possible pour se faire soigner. Je lui ai posé la question ouvertement : »Est-ce que j’y vais, est-ce que je n’y vais pas ? ». Elle m’a dit : »Il faut que tu y ailles ». Je remercie le staff et mes frères qui ont été là pour faire le travail quand je n’étais pas là. Je me disais qu’il fallait rendre quelque chose, d’où la frustration et la déception la semaine dernière. »
Bravo Will et bon rétablissement à ton épouse. Prenez soins de vous.
je ne suis pas pessimiste.On est classé 8em ce n’est pas si mal avec tous ces déboires qu’on a eu. On a pas de soucis a se faire pour les finances et maintenant il faut continuer , surtout pas d’expulsé et avec une belle victoire contre RENNES le peuple de Bollaert mérite bien ça!
Félicitation ,ça fait du bien au niveaux compteur.
Cette victoire nous fait un bien fou et je souhaite le meilleur rétablissement possible à la femme de notre entraineur!! Nous sommes tous avec vous deux!! Allez Lens!!!
Pas sûr que ça soit le type de match qui permette de construire pour la suite, maintenant le fait de travailler dans la sérénité cette semaine et de s’enlever de la pression : ça n’a pas de prix!
W.S méritant et des joueurs qui ont mouillé le maillot pour finir vainqueur.
Nous sommes relancés pour l’Europe.
Content pour l’équipe mais aussi pour Still, à qui je souhaite beaucoup de courage.
Pas beaucoup de monde y pensaient de cette victoire à Marseille moi y compris sauf peut-être le groupe et voir encore Mr Still qui le croyait ferme. En tout cas malgré la difficulté des derniers temps un grand coup de chapeau a notre entraineur merci Mr Still.