Le 22 février 2020, il y a un an jour pour jour, le RC Lens de Philippe Montanier prenait l’eau à domicile face à Caen (1-4). Cette défaite scellait alors le sort du coach sang et or, remplacé par Franck Haise trois jours plus tard. Face aux Normands, Steven Fortes avait vécu une sale après-midi. Cristallisant alors les grosses lacunes défensives d’un Racing qui s’égarait de match en match, l’ancien Toulousain, bien à la peine sur ce début d’année 2020, était pris en grippe par Bollaert-Delelis. Sur les réseaux sociaux, le défenseur avait les notifications qui sifflaient.
Cet été, il disait clairement n’avoir « aucune chance d’exister dans cette équipe en L1 » s’il rééditait des prestations comme celles livrées à l’hiver 2020. Calme, serein, travailleur, il n’a pourtant jamais douté de sa capacité à revenir à un niveau plus habituel le concernant. Apprécié du groupe, il a accepté son statut, celui d’un joueur barré par la triplette Gradit-Badé-Medina mais prêt à sauter sur chaque occasion qui se présente pour apporter sa pierre à l’édifice. « Je gratte le temps de jeu que je peux gratter, souriait-il dimanche après la victoire de son équipe face à Dijon (2-1). Évidemment, commencer la saison en tant que remplaçant d’une équipe, quand on en était encore capitaine un an auparavant, ça fait bizarre. Mais je n’ai pas lâché. Aujourd’hui, ça paie. Je suis vraiment content d’appartenir à ce groupe. »
« Pas une revanche »
Avec 14 matchs joués depuis le début de saison toutes compétitions confondues, dont 12 en tant que titulaire, Steven Fortes, qui peut dépanner aux trois postes axiaux, est un joueur qui compte dans l’effectif artésien. « Je ne le vis pas comme une revanche par rapport aux critiques, assure-t-il. Parce que les critiques, il y a un an, elles étaient méritées. Aujourd’hui, je suis à mon niveau. » À 28 ans, il croque à pleines dents dans cette saison lensoise qui n’en finit plus de rigoler. « Comment j’explique nos bons résultats ? Par notre cohésion. On a un staff très performant. On travaille vraiment bien. Souvent, nos entraînements sont plus durs que les matchs. »
Arrivé à Lens en janvier 2019, Steven Fortes savoure le parcours de son club et ne veut vraiment plus regarder dans le rétro. Son appétit est même grandissant. « Franchement, c’est la première fois qu’on a parlé de maintien entre nous, après le match face à Dijon. Est-ce qu’on évoque une possible qualification européenne ? Quand on en parle, c’est vraiment sur le ton de la blague. Après, si on s’arrêtait aujourd’hui, on serait en Europe. Personne n’aurait pu penser ça en début de saison. »
Le match face à Caen n’a qu’un an. Mais il semble appartenir à un passé bien lointain. Autant pour le Racing que pour son défenseur.
On peut vendre Medina qui pcq a été invité en Nationale ARGENTINE vaut cher Oui pourquoi pas si c’est 10 millions c’est bien pour payer l’arriéré(sylla et Kakuta).
Un choix d’1 joueur c’est surtout l’esprit (humilité et collectif) 10/10 pour FORTES!