Avec une seule victoire en dix matchs de Ligue 1 depuis ce coup du sort, les Aiglons, qui ont perdu leur guide et leurs griffes, ont glissé à la 14e place qui ne correspond pas du tout aux ambitions très élevées du club.
Ils ont eu beau changer d’entraîneur avec l’arrivée du Roumain Adrian Ursea à la place de Patrick Vieira le 3 décembre dernier, pour l’instant la courbe des résultats ne s’est pas inversée.
De source proche du club, l’ambiance a tout de même évolué. « À l’entraînement ça va mieux. Ça travaille plus. Et le coach est très joueur. Il encourage à jouer, il pousse. Mais sur le terrain, ça tremble. Et ça s’écroule au premier but adverse », rapporte cette source, qui évoque un « marasme ambiant ».
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Le vase niçois a débordé lors de la dernière journée où Bordeaux, privé de Ben Harfa et peu réputé pour son audace offensive, est venu s’imposer 0-3 à l’Allianz Riviera.
Un tel affront n’a pas été accepté. Ni par les supporters qui sont venus dire leur façon de penser aux joueurs. Ni par l’état major du club, ce qui a provoqué cette semaine de grosses explications.
C’est dans ce contexte que les Niçois, qui avaient dominé les Sang et Or lors de la première journée (2-1) contre le cours du jeu, débarquent à Bollart-Delelis. « On n’a plus le temps de gamberger. Le premier facteur à améliorer, c’est l’état d’esprit », a indiqué Adrian Ursea, qui a musclé son jeu et attend ses joueurs dans l’engagement et le comportement.
C’est un Nice blessé qui se dressera face aux Sang et Or ce samedi après-midi.