Il fait partie de ces monuments d’un club. Retiré à Carpentras, Maryan Wisniewski ne laissait planer sur l’Artois que l’immense souvenir de ses buts à la pelle. Pas son ombre puisqu’on lui avait refusé un retour au Racing après sa carrière, son club de toujours, de peur d’éclipser les gens en place. C’est dire l’aura qu’il avait.
Et c’est normal parce que ses dix saisons professionnelles au RCL (1953-1963) ont plus que marqué le club avec deux titres de vice-champion de France en 1956 et 1957, la victoire en coupe Charles Drago (1960, finaliste en 1957), la victoire en coupe Gambardella (1958), le championnat du monde militaire en 1957 et surtout la troisième place de la Coupe du monde 1958.
Très précoce, il a longtemps été le plus jeune sélectionné en équipe de France après-guerre, à 18 ans, cumulant au final 33 sélections et 12 buts avec les Bleus. En club, il les empilait aussi 117 en 346 matchs avec Lens dont 93 en L1 ce qui en fait le co-meilleur buteur du club avec Oudjani. Une sacrée attaque puisque les deux ont évolué ensemble avec Georges Lech (71 buts de 62 à 68) et Deloffre (58 buts de 58 à 65).
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Et au Racing, un grand est parti
Sincères condoléances à la famille
Une minute d’applaudissements pour ce grand joueur. C’était poignant. Bravo.