Ligue 1 : Lens heurte son plafond de verre face à Angers

Pour la première fois de la saison, le RC Lens s’est incliné à domicile (1-3). Personne n’a contesté l’ampleur de la supériorité angevine ce dimanche après-midi froid et fragile. L’équipe artésienne a réussi de beaux enchaînements collectifs, mais elle a manqué de constance pour les reproduire, de justesse pour mieux exploiter les situations dangereuses, et de concentration.

« On a été nettement plus joueurs que contre Nantes (1-1, mercredi), expliquait Franck Haise. On a eu quelques séquences de qualité sur certaines attaques placées. Il en aurait fallu plus, avec plus de mouvement et de justesse dans les dernières passes pour égaliser. Mais il y a eu de la cohérence dans l’animation offensive. On perd mais en fin de deuxième période on s’ouvre pour revenir au score et on joue avec quatre attaquants. On doit être capables d’attaquer tout en conservant certains équilibres. »

Lens a plié devant la maturité et l’expérience collective angevines. Les joueurs artésiens ont payé leur faible entame de deuxième période, où tout a vraiment basculé. « Je n’ai pas de réelle explication, d’autant plus que l’objectif était de vite mettre le ballon dans la surface adverse pour engager quelque chose, poursuit l’entraîneur. Ce que l’on a fait mais dans la foulée on est passé au travers dans la lecture du jeu. On prend ce deuxième but sur une action qu’on avait repérée (corner). Après, on a essayé de pousser avec nos arguments. Dans le jeu, on n’a pas été inintéressants mais face à un bloc aussi solide et avec sa capacité à contrer, on est logiquement puni par un troisième but qui aurait pu arriver plus tôt. Il ne fallait pas être menés contre cette équipe. »

« Nous avons perdu une fois lors de nos neuf derniers matches, je ne vais pas crier au scandale »

Les Sang et or ont également souffert de quelques défaillances individuelles (Medina, C. Doucouré). Ils n’ont pas pu compter sur la puissance de Seko Fofana, encore en manque de rythme. Ni sur l’efficacité d’Ignatius Ganago, entré après l’heure de jeu (63e) et lui aussi loin de son niveau de début de saison après son entorse à une cheville. Enfin, ils n’ont pas trouvé la solution malgré un passage à une défense à quatre après l’heure de jeu, mais aussi l’entrée de nombreux joueurs frais et dispos (Sylla, C. Jean, Mauricio, Banza).

« Nous avons perdu une fois lors de nos neuf derniers matches, je ne vais pas crier au scandale, recadrait le coach artésien. On a essayé de faire ce que l’on recherche mais aussi de varier avec les systèmes et les joueurs. Ils ont tout donné. Angers était un gros client. Mais personne ne s’était enflammé. En haut du classement, il y a quand même beaucoup d’équipes très armées. On n’est pas dans cette catégorie-là. On peut continuer à jouer les trouble-fêtes et améliorer notre jeu. Sur certaines séquences, j’ai trouvé que l’on faisait la touche de trop sur nos sorties. Il fallait avoir lu et aller plus vite sans chercher à gagner les trois premiers mètres. »

publié le 29 novembre 2020 à 21h59 mis à jour le 30 novembre 2020 à 13h26

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