Le RC Lens est sur la meilleure série de sa saison. C’est Franck Haise qui le dit après avoir effectué ses « petits calculs d’entraîneur-épicier-apothicaire pour avoir un œil sur les microcycles. » Ça ne saute pas aux yeux tout de suite.
D’abord parce que le Racing avait démarré le championnat sur 12 points pris (en six journées) – il en a aussi pris 12 de la 8e à la 14e journée – et, surtout, parce que les contenus du début de saison ont laissé des souvenirs bien plus marquants.
Quand les Sang et Or s’imposaient à Monaco, Bordeaux, puis dans le derby contre Lille, en proposant un jeu qui déboussolait leurs adversaires, ils laissaient une trace plus importante que la victoire un peu chanceuse à Angers (1-2) ou celle à l’arraché à Saint-Étienne (1-2). L’enchaînement entre le gros match contre Lyon, puis la première période extrêmement poussive à Angers, ne peut qu’alimenter ce constat.
Surtout à l’heure de recevoir Brest, qui rappelle cruellement qu’après une démonstration de football contre Troyes (4-0), les Lensois s’étaient fait torpiller en beauté dans la rade (4-0) en novembre.
« Régularité dans les contenus »
Ils avaient alors plongé de la 2e à la 9e place et laissé l’impression qu’ils savaient se sublimer face à de grands noms et avaient plus de mal à faire le boulot face aux clubs moins prestigieux. C’est un peu le lot de tous les outsiders.
« Il y a un vrai challenge d’avoir de la régularité dans les contenus, on y travaille au quotidien. Il y a des choses qu’on maîtrise, d’autres pas. Quand on joue les gros, la motivation est supérieure, évidemment ; pour autant, il faut réussir à être performants et à gagner les matchs contre les équipes qui sont de notre niveau », a souligné le coach.
Qui rappelle régulièrement la place du club il y a deux ans (en Ligue 2) et celle de son budget en Ligue 1 cette saison (15-16e). D’ailleurs, hormis Paris et, à un degré moindre, Strasbourg, pas une équipe n’est vraiment régulière.
Pas plus intermittents qu’en début de saison, mais moins spectaculaires, les joueurs de Franck Haise devront s’appliquer à ne plus énerver leur entraîneur comme après Angers. « On ne peut pas être si loin de ce qu’on est capables de produire. »
C’est ce que j’ai vu Samedi. J’y étais. Une occasion, un but pour Brest… et bien sûr de grosses erreurs d’arbitrage. Je me demande vraiment à quoi sert le VAR.
Pas évident de jouer contre des équipes qui défendent en mettant le bus et qui balancent devant pour placer des contres.
C’est ce que je dis sur un autre fil d’actualité. Pourquoi ne pas changer de système , mais je doute que le coach le fera.