Il n’a rien manqué. Ah si, peut-être un peu de réussite quand Banza, qui n’avait pas vu son équipier, a enlevé un ballon qui allait sur la tête de Kalimuendo à bout portant (71e). À ce moment du match, alors que c’était panique à bord pour l’OM, il y a fort à parier qu’un but lensois aurait eu raison des Marseillais. Qui ont cru avoir le match en mains, ce mercredi soir à Bollaert, mais au final peuvent s’estimer heureux d’avoir pris un point.
Face à l’OM cette saison, le RC Lens est surtout l’équipe de la seconde période. Celle qu’il a servie ce mercredi soir a encore été fantastique, avec deux buts et une emprise totale. Comme au Vélodrome il y a deux semaines, Marseille n’a rien pu faire face aux vagues lensoises qui l’ont noyé. Pour le Racing, la déception sera sans doute de ne pas avoir su livrer deux périodes du même calibre. Même si l’ensemble de son match a encore de l’allure, avec ce point qui lui permet de compter désormais 35<UN>unités en 23 matchs, dont 4 sur 6 pris face à l’OM.
Quatre jours après le succès à Montpellier, Franck Haise avait décidé de ne rien changer en reconduisant le même onze de départ d’un match à l’autre, ce qui n’avait jamais été le cas cette saison. Il y avait la volonté de garder une dynamique. Ce qui fut le cas pour des Sang et Or, qui après une entame un peu fébrile (un gros quart d’heure avec du déchet technique) retrouvèrent leurs circuits de jeu pour commencer à bouger un OM bien en place en 4-4-2. Avec une superbe occasion pour Sotoca, qui oublia de cadrer à dix mètres du but (22e).
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Mais, alors qu’ils commençaient sérieusement à dominer, les Lensois se firent piéger. Une relance pas assez appuyée de Doucouré fut interceptée par Alvaro qui, sans le vouloir, trouva Thauvin à l’affût dans la surface, pour une reprise croisée du droit précise dans le petit filet (0-1, 37e). La réussite était maximale pour les Marseillais. Et les Lensois accusèrent le coup, au point d’en perdre de la lucidité et le marquage sur un coup franc de Payet, remis de la tête en retrait par Germain. Alvaro, puis Milik qui se jeta, furent bien seuls et libres de leurs mouvements dans la surface (0-2, 45e+2).
domination totale des lensois
À la pause, les affaires étaient bien mal engagées. Il fallait tenter quelque chose. Et Franck Haise changea en effet tout cette fois, avec l’entrée d’un seul homme, Kalimuendo, mais dans un nouveau système à quatre derrière et trois devant que l’OM n’avait pas vu venir. Ainsi, tout de suite, le jeune attaquant s’échappa côté gauche et centra en retrait un ballon que Banza dévia légèrement vers Sotoca parfait en demi-volée (1-2, 46e).
Un retour si rapide en seconde période changeait la physionomie du match. Et effectivement le rapport de force bascula complètement. Après que Thauvin eut gâché un service de Milik (49e), le Racing fut seul à la manœuvre pour imprimer une forte pression sur le but de Mandanda. Les centres pleuvaient et les Sang et Or étaient souvent en nombre dans la surface face à un OM dépassé. Qui ne put empêcher Clauss d’ajuster un centre pour la reprise décroisée habile de Medina (2-2, 61e). Quel retour !
Le Racing continua derrière à appuyer jusqu’au bout, mais il manque de précision (Fofana, 73e et 81e
; Sotoca, 75e). Et de réussite quand une tête de Sotoca vers la tête de Kalimuendo fut enlevée par… Banza (71e).
Ligue 1 : un point de haute lutte pour le RC Lens face à l’OM
Par La Voix du Nord
| Publié le 03/02/2021
