L’ambiance est excellente, comme le prouvent les vannes tombant sur Charles Boli en pleine interview de la part d’équipiers se dandinant sur de la bonne musique. Après leur séance matinale, on se demandait comment ils pouvaient encore en avoir sous la semelle. De l’avis même des intéressés, rarement des séances avaient été aussi intenses la saison dernière. Lens a musclé son staff lors de cette intersaison. « J’étais très content du travail effectué avec le staff la saison dernière, précise Clément Michelin. Je suis content que ce socle soit resté. Comme je suis très content que d’autres soient venus s’y greffer. »
Première pour Kakuta
Les Sang et Or ont beaucoup donné sur les pelouses des terrains annexes de la Luminus Arena. « Les quatre premières séances de la semaine s’étaient déroulées sur une intensité déjà poussée, confirme Franck Haise, le coach. On en a remis une couche. On passe un cap. » Ignatius Ganago, touché au mollet droit dans un duel, n’a pas terminé la séance. « J’étais arbitre, et il y avait une petite faute, a concédé l’entraîneur sang et or. Mais ça devrait aller pour samedi. » Deux matchs sont en effet prévus samedi (à 13 heures et à 16 heures, à suivre sur notre site). Deux équipes différentes seront mises en place. La première devrait avoir une vraie tête d’équipe type. Gaël Kakuta, qui a participé à l’ensemble des séances cette semaine, disputera pour la première fois de sa vie un match avec le maillot d’une équipe séniors du RC Lens sur le dos.
Un milieu toujours recherché
Toujours en attente d’une situation qui se décanterait pour Azor Matusiwa, le joueur de Groningue (D1, Pays-Bas), le board lensois reste à la recherche d’un milieu défensif. « J’aurais
aimé avoir une recrue à ce poste pour ce stage mais je suis aussi satisfait d’avoir pu le démarrer avec six recrues déjà présentes », tempère Franck Haise. Dès que Lens aura validé ce dossier, il guettera d’éventuelles solutions qui s’offriraient à lui pour une seconde recrue. Ce ne sera vraisemblablement pas un attaquant. Mais plutôt un piston gauche, capable d’amener de la concurrence à Massadio Haïdara et Charles Boli.
À Genk, il n’y a vraiment pas que la température qui grimpe (28 degrés jeudi) ni l’intensité. Franck Haise le sait : l’heure de la sélection se rapproche. Vingt-quatre joueurs de champ et quatre gardiens sont en effet présents à Genk. Le technicien appréhende-t-il ce moment où il va devoir expliquer ses options au groupe ? « Je ne suis pas là pour justifier des statuts mais pour faire des choix.»
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