En avance sur ton tableau de marche
Six points en trois matchs, c’est bien sans être non plus exceptionnel pour le RC Lens, septième. Six points, pourtant, c’est peut-être mieux qu’espéré pour un promu, au moins vu de l’extérieur, tant le calendrier (déplacements à Nice et Lorient, plus Paris au milieu) rendait les pronostiqueurs pessimistes avant le coup d’envoi de la saison.
Du côté du Racing, ces six points ont même un goût de trop peu, avec l’épisode non récompensé de Nice (première journée), qui aurait aussi dû lui rapporter. Il y a tout de même de quoi être satisfait, convient Franck Haise, qui estime ces résultats « assez logiques compte tenu des performances ». « Ce n’était pas évident. Mais ces six points, surtout, on est allés les chercher », souligne l’entraîneur.
En avance sur l’intégration des recrues
Après seulement trois matchs, l’intégration des recrues est remarquable. De mieux en mieux dans la défense à trois, Medina s’est mis en valeur avec un superbe but à Lorient, ce qui prouve à quel point il s’épanouit dans son nouveau club. Pour son dixième match en pro, Badé a encore dominé son sujet, malgré son expulsion dans le temps additionnel.
Ganago a été décisif sur les trois matchs. Il provoque le penalty à Nice, marque contre Paris et permet encore au Racing de prendre le large à Lorient. Kakuta, qui compte lui aussi déjà deux buts (deux penaltys), est le leader de jeu attendu, mais aussi un leader dans le combat épatant.
Clauss, qui a été freiné par le Covid-19, a montré son enthousiasme à Lorient. Sylla a bien tenu son rang contre Paris… Bref, les nouveaux jouent et sont performants, ce qui indique à la fois que le Racing ne s’est pas trompé et qu’ils ont trouvé leur bonheur dans la maison sang et or.
En avance dans le jeu
Lens est solide derrière, on l’a vu contre Paris (1-0). Mais il est aussi séduisant dans le jeu, ce qui était moins attendu de la part d’un promu. Il ne joue justement pas comme une équipe qui vient de monter. Sa maîtrise du 3-5-2 lui donne de la confiance et de l’allant.
Les promesses de Nice ont ainsi été vérifiées à Lorient, avec une vraie aisance offensive, aussi bien dans les transitions que les attaques placées, et une bonne agressivité qui lui permet de jouer en avançant. « Nous avons été battus dans tous les compartiments du jeu. Il faut reconnaître que l’adversaire était plus fort », s’est incliné Christophe Pélissier, le coach lorientais.
« C’est en effet de bon augure », a, de son côté, validé Franck Haise, qui a aimé voir son équipe varier ses assauts. « On essaye (d’attaquer) quand c’est possible. Et c’est toujours un plaisir de produire du jeu », a-t-il appuyé.